Après le "choc de compétitivité", place au "choc de confiance". L'ancien dirigeant d'EADS et de la SNCF, Louis Gallois, a remis au premier ministre ce lundi 5 novembre son rapport très attendu dans lequel il émet 22 propositions pour doper la compétitivité des entreprises françaises.

"Nous avons besoin que se noue une sorte de pacte social entre tous les partenaires", a prôné le commissaire à l'Investissement devant la presse après avoir remis son rapport à Jean-Marc Ayrault, réemployant l'expression bannie par le gouvernement de "choc de compétitivité", mais ajoutant qu'il s'agissait d'un "choc de confiance".

'il a refusé dans un premier temps de détailler ses mesures, Louis Gallois a néanmoins confirmé qu'il recommandait une baisse du coût du travail de 30 milliards d'euros, qui devraient se répartir en 20 milliards de baisse des cotisations patronales et 10 milliards des cotisations salariales. "Cela prendra du temps, cela veut dire qu'il faudra de la méthode et de la persévérance", et "il faudra que les Français soutiennent cet effort collectif", a ajouté Louis Gallois, avant d’appeler à "un nouveau dynamisme, un nouvel élan" du dialogue social en France.

 

 

Les principales mesures

  • 30 milliards d'euros de baisse des charges patronales et salariales
  • Relancer les recherches sur les gaz de schiste
  • Garantir la stabilité des dispositifs pro-entreprises
  • Vers un "small business act" pour les PME innovantes
  • Fixer trois priorités "industrielles et techniques"
  • Aider les exportations innovantes
  • Orienter l'épargne vers l'entreprise
  • Renforcer le poids des représentants des salariés
  • Doubler les contrats en alternance