Dure semaine : deux défaites contre des mal lotis et un passage pas évident devant la DNCG, l'organisme de contrôle de gestion de la ligue de football professionnel. Jusqu'à mardi en début de soirée, certains s'étaient mis à rêver d'un podium en fin de saison. C'était aller un peu vite en besogne. Bernard Casoni lui, affirme qu'il ne s'est jamais fait d'illusion. Autour de lui la pression avait monté jusque chez les dirigeants d'autant plus prêts à s'accrocher au rêve que la situation du club est difficile et que depuis plus d'un an, tout le monde rame contre un déclin qui paraît inéluctable.

L'AJA menait à la mi-temps 0-1, but de Haller titularisé pour la première fois à la pointe de l'attaque, sur un service de Langil. Et Auxerre aurait pu mener bien davantage, après avoir trouvé deux fois la transversale et manqué deux grosses occasions.

"À la mi-temps, j'ai dit aux joueurs que j'étais curieux de voir comment ils allaient gérer cet avantage... ". Autrement dit, les Auxerrois allaient-ils continuer de jouer, ou allaient-ils se regarder ?

On connaît la suite, même les expérimentés kapo et Coulibaly n'ont pas fini le match. " Ils sont contaminés ... le traumatisme de la relégation est toujours là et l'équipe est encore fragile... Nous sommes toujours malades. Quand nous menons au score, nous avons peur de ne pas conserver le résultat. Avoir peur contre Arles/Avignon...et son petit pressing, il y a du souci à se faire. heureusement que nous avons pris un peu d'avance sur le bas de tableau."

" Je suis déçu de notre seconde mi-temps parce qu''il y a eu des intentions en première que l'on a dominée sans concrétiser comme on aurait pu."

Vendredi, au stade Abbé-Deschamps (20 heures), l'AJA reçoit le Havre. Un autre match, une autre histoire.