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AJA : une réunion pour un plan de reprise du club
le vendredi 08 mars 2013, 07:33 - AJA - Lien permanent
Trois Icaunais, Joël Loubert, Frédéric Carre et Alain Gehin veulent sauver l'AJA en proposant un plan de reprise qui est subordonné à la participation des collectivités locales. Le trio ne dit pas combien il amène. Info ou intox ?
On connaît la situation financière de l'AJA. Le club est en mesure de terminer la saison et de payer les salaires mais il ne peut repartir la saison prochaine car il n'est pas en mesure de faire face à ses engagements et charges qui vont être alourdies par le coût d'exploitation du centre de formation flambant neuf.
Seul un apport important en compte courant ou une augmentation de capital substantielle, évaluée à plus de 10 millions d'euros, pourrait inverser le cours des choses et éviter le dépôt de bilan. Une échéance qu'a réussi à reculer le président Gérard Bourgoin en négociant la vente de deux joueurs, Oliech (Ajaccio) et surtout Meïté (Lille)
Un élément nouveau est apparu. Vendredi après-midi, une réunion est prévue à l'AJA entre dirigeants, représentants de collectivités et trois entrepreneurs icaunais, Joël Loubert (retraité de l'Yonne républicaine, président du conseil d'administration de la coopérative avant son rachat par le groupe Centre France), Frédéric Carre (ancien concessionnaire moto) et Alain Gehin, (patron de l'hôtel Ibis en centre ville) qui vont présenter un plan de reprise du club.
L'idée est de constituer une sorte de Club 89 regroupant les entreprises de l'Yonne et d'y associer les supporters par des bons émis à 20 ou 30 euros, afin d'en faire des socios comme en Espagne.
Vendredi matin, sur l'antenne de France Bleu Auxerre, le porte-parole Frédéric Carre, a clairement laissé entendre que sans l'engagement et l'aide des collectivités, le plan ne pourra être mis en musique. Et que dans cette hypothèse il partait en vacances ce soir (sic). En somme, il propose de reprendre le club mais il faut d'abord que les contribuables mettent la main à la poche en premier.
Or la mairie d'Auxerre et le maire Guy Férez en tête, ont indiqué à plusieurs reprises qu'il n'était pas question de mettre un sou de plus dans l'entreprise " AJA qui privatise les bénéfices et mutualise les pertes". La ville d'Auxerre, outre les subventions annuelles destinées au centre de formation de l'Ecole du Moulin de Preuilly, vient de débourser 2,5 millions d'euros pour financer la construction du centre de formation tout comme le conseil général et la région.
André Villiers, président du conseil général de l'Yonne, est lui plutôt favorable à aider l'AJA, club qui fait partie du patrimoine économique local. Quant à François Patriat, président du conseil régionale de Bourgogne, on ne connaît pas sa position.
Il reste à savoir si ces intentions exprimées du côté des trois entrepreneurs sont consistantes ou s'il s'agit d'un ballon d'essai pour anticiper un mouvement et" pour voir", comme on dit au poker, avec la complicité de dirigeants du club AJA. Une manière de secouer le cocotier alors que le club, tout doucement mais irrémédiablement, semble courir à sa perte.
Commentaires
Hors de question! On ne va pas vivre dans les souvenirs du passé, aujourdhui les dirigeants historique du club on cassé 'leur joujou' , ces personnes qui avait promis la lune au soir du putsch contre dujon, bref des gens qui n'avait pas sut passer la main a temps! Ils ont voulu gerer le club a leur maniere, ils en avait bien sur le droit mais a present apres des investissements pharaoniques (voir le nouveau centre de formation a + de cinq millions euros de frais de gestion chaque année? ) , les erreurs de casting dans les recrutements ,et d'autres dont nous ne sauront rien, bref aujourdhui chers contribuables auxerrois , les impots que vous donnez a la ville, au conseil general et a la region vont peut etre servir a renflouer le bateau aja qui a deja coulé alors que vous allez payer cette année le transport scolaire de vos enfants , que des grandes entreprises sont en grand danger (ex :hermes metal et autres !) Bref, on va mettre la main au portportefeuille pour affacer la gabegie d'un groupe de megalos , j'espere que nos politiques ne vont pas tomber dans le piege car en ce moment tout le monde sait ce que le mot crise veut dire sauf peut etre les dirigeants actuels de l AjA !!!