Mais suffit-il de faire appel à des investisseurs extérieurs pour sauver le club de foot auxerrois ... ?

Joël Loubert retraité, aincien président du conseil d'adminstration de l'Yonne républicaine et directeur de la publication (DR)

 

Trois Icaunais, Joël Loubert, Frédéric Carre et Alain Gehin veulent sauver l'AJA en proposant un plan de reprise qui serait subordonné à la participation des collectivités locales. Le trio ne dit pas combien il amène... et n'entend pas le dire avant que le changement de direction soit acté. Joël Loubert (retraité de l'Yonne républicaine, président du conseil d'administration de la coopérative avant son rachat par le groupe Centre France), Frédéric Carre (ancien concessionnaire moto) et Alain Gehin, (patron de l'hôtel Ibis en centre ville) ont multiplier les réunions et les contacts de manière positive et fructueuse. Il se dit même qu'un gros investisseur non pas Quatari mais Auxerrois, serait prêt à mise gros.

On connaît la situation financière de l'AJA. Le club est en mesure de terminer la saison et de payer les salaires mais il ne peut repartir la saison prochaine car il n'est pas en mesure de faire face à ses engagements et charges qui vont être alourdies par le coût d'exploitation du centre de formation flambant neuf.

Seul un apport important en compte courant ou une augmentation de capital substantielle, évaluée selon les uns à 5 millions et à plus de 10 millions d'euros selon les autres, pourrait inverser le cours des choses et éviter le dépôt de bilan. Une échéance qu'a réussi à reculer le président Gérard Bourgoin en négociant la vente de deux joueurs, Oliech (Ajaccio) et surtout Meïté (Lille)

Il y a un problème pour le budget 2013/2014. La DNCG demande comment l'AJA faire, l'an prochain, puisque le budget a été ramené de 42 à 22 millions et que la DNCG dit qu'il faut le descendre à 16 millions ? Il faut donc trouver environ 5 millions.

Le problème est que l'AJA est une association loi 1901. Parmi les 43 clubs professionnels, il n'y a aucune association. Une association loi 1901 n'a pas de capital. Il faut donc capitaliser. D'où les rendez-vous d'investisseurs depuis que trois repreneurs potentiels ont rencontré les dirigeants de l'AJA et les présidents des collectivités territoriales. Il y a aussi d'autres solutions, il y a des gens qui peuvent venir de l'extérieur, tel Alain Boumsong l'ancien joueur de l'AJA, international, qui évolue aujourd'hui en Grèce au Panathinaïkos. Il s'est dit prêt "à aider le club, et à mobiliser d'autres anciens joueurs.