Guy Cotret dans le salon présidentiel devant le fameux bar de l'Espérance acquis par Jean-Claude Hamel chez Marc Meneau (DR)

 

Il évoque son parcours professionnel et sa passion. Il clarifie son rôle, mandaté par l'actionnaire, il explique son mode de gouvernance : le patron c'est lui, dans tous les domaines car c'est lui et lui seul qui a la signature. Il décide et arbitre. Enfin, Guy Cotret définit sa stratégie à l'AJA.

Réduire le budget de 21,5 millions d'euros à 14 millions en passant par une étape à 17 millions. Rétablir le pont entre le centre de formation et le groupe professionnel car il entend revenir aux sources des valeurs de l'AJA en refondant un modèle économique qui a fait des merveilles : former des joueurs et des hommes puis les faire grandir en les revendant.

S'il se dit inquiet et angoissé à l'entame de la nouvelle saison face aux incertitudes, il est confiant car Guy Cotret croit dans la force du groupe.
"Je ne suis pas en mesure, aujourd'hui, de dire quelle pourrait être notre ambition....".

L'homme est un passionné de foot. Il sait reconnaître ses erreurs et compte en tirer profit à l'AJA. Il veut ancrer son projet dans le tissu économique et social local avec de nouveaux partenaires. "Sans cela, rien ne sera", affirme-t-il. Si le budget d'avenir de l'AJA est établi à 14 millions d'euros, la holding actionnaire majoritaire de l'AJA Centuria Capital, à l'exception d'ajustements, ne remettra pas au pot. En revanche, le président Guy Cotret, dans la perspective indiquée, travaille sur des hypothèses d'ouverture du capital à d'autres partenaires. Les contacts avec les bonnes volontés qui avaient réussi à lever qui 3, qui 2 millions demeurent actifs, a indiqué Guy Cotret.