Roscoff se prononce Rosko en breton qui se décline en Ro = donne et Sko = frappe d'où la devise de Roscoff: "Donner et frapper toujours".

 



 

Ancien havre de corsaires du Léon, d'où partaient les Johnnies vendre leurs oignons rosés en Angleterre, Roscoff, petite cité de caractère, ville balnéaire, a conservé son patrimoine architectural des VXI ème et XVII ème siècles.

C'est un important port de ferries, desservi par Irish Ferries et Brittany Ferries qui y a son siège. Elle assure des liaisons avec les îles britanniques et l'Espagne.

La station biologique de Roscoff est le premier pôle européen de recherche et d'enseignement en biologie marine. Les premières études d'écosystèmes d'algues remontent à 1872. Les séjours de post-cure, précurseurs du concept de centre de thalassothérapie ont commencé en 1899. 5 km au nord de Saint-Pol-de-Léon, à l'ouest de la baie de Morlaix, Roscoff s'étend sur 14 km de côte avec plusieurs plages de sable blanc très fin. 3700 hab dont 1200 âgés de plus de 60 ans, en période estivale on peut dénombrer jusqu'à 20000 résidents à Roscoff.

 


Madmae de Roscoff, Lina Cattois, dite Lina (DR)

 

Lina Cattois, 80 ans, guide bénévole du pays du Léon, Roscovite, ancienne directrice de l'Office du tourisme, aussi respectueusement appelée Madame de Roscoff, est la mémoire vivante de l'histoire de la cité bretonne située à la pointe de la presqu'île.
Elle raconte Roscoff pour AUXERRETV en toute liberté.

Le plus étonnant est cette histoire de rocher découpé dans l'île verte et ramené à terre à marée basse sur des pneus avant d'être transporté par tracteurs pour être expédié au japon afin de réaliser une arche. Plus de deux dizaines de délégations diplomatiques japonnaise ont préparé cette importation.

Avec cette roche qui remonte à des milliards d'années. Ainsi Rosco, qui remonte à l'an 57 de notre ère, serait le rocher le plus vieux du monde, le rocher originel.