Réponses aux questions de la presse

 

Les parlementaires UMP de l'Yonne sont "réactifs". A peine 24h après la présentation en conseil des Ministres du projet de budget de l'Etat pour 2014; ils tiennent à exprimer tout le mal qu'ils en pensent. Alors que la discussion ne s'engagera qu'en octobre à l'Assemblée Nationale et en novembre au Sénat, la communication sur le sujet s'emballe : après les belles plaquettes de presse fabriquées par Bercy et brandies par Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve, c'est au tour de l'UMP de brandir les réserves importantes de la Cour des comptes exprimées par la voix de son Président Didier Migaud devant la commission des finances de l'assemblée. Guillaume Larrivé débutera son propos en reprenant ces réserves d'un ancien président socialiste de la même commission. Il signalera en particulier "une construction budgétaire bâtie sur des chiffres de croissance escomptés irréalistes" selon les propres termes du Président de la Cour des Comptes.

Pour l'UMP, c'est à "un véritable bombardement fiscal" auquel nous serons soumis en 2014 : pas seulement les plus "nantis" mais les familles, les retraités, les classes moyennes, les PME et PMI, toute une France "intermédiaire". Pour autant les parlementaires UMP cherchent désespérément les "économies promises" pour ne constater, au contraire que des dépense supplémentaires avec au bout du "compte" une aggravation de la dette qui atteindra 95% du PIB, mettant notre pays "de manière encore plus forte entre les mains des investisseurs étrangers, Chinois,fonds de pension Américains ou Japonais qui achètent cette dette".

Pas question pour les parlementaires UMP de cautionner les déclarations radicalement opposées d'un Front de Gauche qui voit lui dans le budget 2014 "un budget de droite que Nicolas Sarkozy aurait pu proposer. C'est pour eux, au contraire, "sans doute le plus mauvais budget que la France est connu depuis le début de la Vème République".

Au titre des économies -il y en a-, l'UMP pointe la diminution des dotations aux collectivités locales, départements, régions, et surtout communes et intercommunalités. Un système d'une "perversité incroyable pour Henri de Raincourt"

J-L.H