La grande échéance pour cette formation souvent qualifiée de "souverainiste" aura lieu en mai 2014, au moment des élections européennes, pour lesquelles DLR ambitionne de présenter des listes dans toutes les régions électives. Pour la notre, le "Grand Est" , on connait déjà le nom de sa tête. Il s'agit de Laure Ferrari, 34 ans, qui travaille au Parlement Européen comme attachée parlementaire responsable des relations publiques. DLR ne se veut pas une formation anti-européenne, plutot une formation pour une "autre Europe", plus respectueuse des Etats qui la composent.

Pour ce qui concerne les prochaines municipales DLR ne distribuera pas d'investitures, laissant ses adhérents libres de s'engager localement sur des listes de leurs choix, derrière des personnalités différentes. Même si le mouvement se positionne plutôt à droite, Gérard Serré explique qu'il comporte dans ses rangs des "Chevènementistes" par exemple et que cette "vieille classification", droite-gauche, n'a plus guère de réalité quans il s'agit de penser une autre Europe.

J-L.H

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Le blog de Nicolas Dupont-Aignan