La réforme du mode de scrutin pour élire les sénateurs, portée par François Rebsamen, le sénateur-maire de Dijon, n’y est pas pour rien.

Il avait été, il y a quelques mois, le seul sénateur socialiste à ne pas avoir voté, comme ses collègues, la réforme du mode d’élection sénatoriale.

A l’occasion de ce vote, une certaine fracture avait été relevée en Côte-d’Or puisque le principal promoteur de ce nouveau scrutin, qui introduit la proportionnelle mais aussi des listes paritaires (un homme, une femme obligatoirement en n°2 puis un homme, donc Patriat serait troisième sur la liste avec aucune chance d'être élu alors qu'il était numéro 1 en 2008 Ndlr) avait été portée le sénateur-maire de Dijon et influent président du groupe PS, François Rebsamen.

Conséquence directe, François Patriat, sur une liste PS, se retrouvait automatiquement en troisième position sur une liste menée par François Rebsamen, juste derrière une femme.

Visiblement toujours passionné par ce mandat, François Patriat se devait de trouer une « parade » pour retrouver son siège en septembre 2014. 

François Patriat va mener une liste « indépendante », face à celle du PS. Le sénateur évoque une « candidature défensive », tout en ménageant la chèvre et le chou face au maire de Dijon, parlant d’une liste « qui n’est pas du tout dirigée contre François Rebsamen » assure Patriat, qui en a parlé à François Hollande et à Jean-Marc Ayrault »