POLITIQUE
Alain Raymont ouvre la campagne du Front de Gauche
le jeudi 30 janvier 2014, 22:37 - POLITIQUE - Lien permanent
La salle Surugue était pleine pour écouter Alain Raymont et son invité Paul Ariès à l'occasion de la campagne de la liste "Pour Auxerre, l'humain d'abord"
Les propos d'Alain RAYMONT lors de cette réunion.
La liste du Front de gauche menée par Alain RAYMONT se nommera "Pour Auxerre, l'humain d'abord" et pour cette première réunion thématique, il a invité Paul Ariés, qui se définit lui même sur son site officiel comme "objecteur de croissance et amoureux du bien vivre".
"Remettre la gratuité au cœur de notre pacte social. Et d’abord à l’échelle municipale. Que cette gratuité concerne les transports publics, les services funéraires, l’eau vitale ou le stationnement urbain". Et qu’elle s’adresse à tous… Politologue et écrivain, Paul Ariès appelle les gauches à s’engager dans ce processus de réappropriation. Il insiste beaucoup sur la grauité.
"La gratuité est à la fois une réponse à la peur et le fondement d’un nouveau pacte social. On me dit que la gratuité n’existe pas, que l’école gratuite est payée par l’impôt. Je parle bien sûr d’une gratuité construite, économiquement, culturellement, politiquement.
"J’aime ces maires qui interpellent la population et disent : compte tenu des moyens limités qui sont les nôtres, préférez-vous conserver la gratuité du stationnement pour les voitures ou celle de l’eau, des transports en commun, de la restauration scolaire, des services funéraires, etc. Je suis horrifié d’entendre une partie des gauches dire qu’elles veulent bien de la gratuité, mais pour les naufragés du système, pour les chômeurs."
"Il y a en fait deux conceptions totalement opposées de la gratuité. Il y a une gratuité d’accompagnement du système, celle pour les pauvres, mais elle ne va jamais sans condescendance : êtes-vous un pauvre méritant ? Elle ne va jamais non plus sans flicage : êtes-vous un vrai demandeur d’emploi ou un salaud de fainéant ?
"Il y a aussi une gratuité d’émancipation : ce qui est beau avec l’école publique, c’est qu’on ne demande pas au gamin s’il est gosse de riches ou de pauvres, il est admis en tant qu’enfant. Pourquoi ce qui est vrai pour l’éducation ne serait-il pas possible pour les quatre autres grands piliers qui permettent de vivre : la santé, le logement, l’alimentation, l’énergie ?" (Extrait d'un entretien paru dans Libération du 27 septembre 2013)
Photos de Thierry Picq
Commentaires
Soyons modeste...la salle pleine c'est-à -dire une cinquantaine de personnes au vu de la vidéo ! Chacun appréciera le succès de cette réunion ! Quant à la gratuité exigée par ce candidat n'oublions pas qu'il se moque des contribuables car rien n'est gratuit et avec son jugement d'une rare étroitesse de vue ce sont encore les contribuables qui vont passer à la caisse ! A-t-on déjà vu un "pôlitique" régler les "gratuités" accordées de ses deniers ? Par extension je regrette profondément que G Férez se soit félicité d'avoir atteint ses objectifs au cours du mandat qui se termine. Il n'a toujours pas remercié les contribuables qui ont financé les dépenses engendrées par une forte augmentation des impôts locaux !