Après un début de campagne tonitruant, avec de nombreuses réunions thématiques, EELV pouvait donner l'impression d'un certain mutisme depuis l'accord réalisé avec Guy Férez et la participation dés le premier tour à la liste du Maire sortant. Si Denis Roycourt reconnaît que sa formation est entrée dans un "deuxième temps de la campagne", il n'accepte pas l'idée d'un renoncement aux idées soutenues. Il revendique le très bon bilan des deux premiers mandats avec Guy Férez et précise les termes de l'accord programmatique ayant permis l'engagement dés le 1er tour avec la liste du PS.

Il ne veut pas que le débat des municipales s'enferme dans "la seule vision budgétaire et financière", défend à ce titre la gestion de Guy Férez et souligne que les efforts environnementaux peuvent être également porteurs de "développements économiques et sociaux".

Au plan National en revanche, il reconnaît que la position d'EELV au gouvernement devient de plus en plus difficilement lisible, se rapprochant plus des positions d'un Noël Mamère que de celles d'un Vincent Placé ou d'une Cécile Duflot.

 J-L.H