Après avoir énoncer quelques "certitudes" : la nécessaire obligation de prendre en compte ces problématiques écologiques, la réalité du réchauffement climatique, la problématique de l'eau, la nécessité des "circuits courts", l'abandon progressif du nucléaire, le développement des transports en commun et du feroutage, Alain Raymont a proposer à la salle de débattre très librement des implications locales possibles.

Il énonce une dernière certitude, celle qui redoute que le système capitaliste et financier puisse faire évoluer les choses dans le bon sens. "La recherche du profit lui semble souvent incompatible avec une véritable prise en compte des impératifs écologiques" C'est donc bien à un changement radical de société qu'il aspire. Raymont pense également que ces questions ne pourront évoluer qu'au prix d'une éducation "citoyenne" et d'une véritable appropriation par des citoyens mieux informés.

Localement, conseiller municipal, il ne dresse pas un bilan très flatteur de l'équipe municipal et en particulier des élus d'EELV. "Si nous participons à une future majorité municipale, il faudra nous entendre ou nous partirons, mais nous ne mettrons jamais nos convictions dans notre poche". Il tient à réaffirmer que contrairement aux arguments de Guy Férez, la gratuité des transports urbains est possible et finançable.

J-L.H