Le nul contre Dijon (2-2) avec une bonne deuxième mi-temps de folie et la remontée à la 15ème place sauveront-ils l’entraîneur auxerrois Bernard Casoni qui est sur la sellette ou tout au moins lui accorderont-ils un sursis ?

« Je ne peux pas laisser ce club s’enfoncer vers le National et le dépôt de bilan sans rien faire », avait déclaré Guy Cotret le président mandaté de l’AJA à la mi-temps.

Avant le match le propriétaire actionnaire Emmanuel Limido, le vrai boss que l'on voit plus souvent à Auxerre, avait tenu des propos dans la même veine, expliquant que si le club descend en National de futurs acquéreurs ne seront plus intéressés. Qu'il fallait donc faire quelque chose et comme on ne peut changer l'équipe, il restait la solution de l'entraîneur. « S'il faut changer d'entraîneur, ce n'est pas à quatre matches de la fin car il faut aussi que la mission de l'éventuel successeur soit possible (...) Il faut interrompre cette phase descendante si on veut éviter le carnage », a affirmé Emmanuel Limido. Le vrai boss monte au créneau.

Le coach a peut-être obtenu un nouveau sursis … ou peut-être pas.