Depuis 2005 Guy Roux dit qu'à l'AJA c'est TSGR (tout sauf Guy Roux) et parfois TCGR (Tous contre Guy Roux) et qu'aujourd'hui encore il est considéré comme un pestiféré (DR)

 

Après les dédicaces de son nouveau livre de mémoires à la librairie Obliques à Auxerre vendredi soir, Guy Roux est allé à la rencontre du public présent et les échanges furent nombreux.
Les présents ont pu l'entendre raconter ses anecdotes avec délectation. Ils ont eu le privilège de l'entendre sur son ressenti de ce qui se passe à l'AJA depuis son départ, en 2005. Et comment il voit l'avenir.
Jamais le coach emblématique de l'AJA ne s'était exprimé de manière aussi distanciée et complète sur sa vision des événements et de l'avenir du club.
Un club qui doit se stabiliser et repartir. Si la politique de recrutement est menée par une personne compétente ...

Il évoque les tontons macoutes, la politique d'accueil et sa mauvaise gestion, le centre de formation, Santini le plus grand tacticien, les Polonais, Daniel Rolland le recruteur de génie, la folie, la confiance, Pierre Mauroy, les 55 heures, Gagneux, les stages, les cellules de recrutement, le rentabilité, les cornichons, les sandwichs, les achats massifs de joueurs sous Fernandez, Vannuchi "un honnête jeune homme avec sa compétence qui arrive dans une division qu'il ne connaît pas et un effectif qu'il ne connaît pas sans que personne ne lui ait passé le flambeau ...".

La vente de Ntep dans la pire configuration sans recruter un avant-centre, le nouveau propriétaire avec qui il dit entretenir de bonnes relations, les mauvais résultats, le limogeage de Casoni, le sursaut, les methodes anciennes qui ont fait leurs preuves avec les stadiers bénévoles (600), Jean-Claude Hamel qui transformait les ficelles pour en faire des grosses cordes, Gérard Bourgoin, son Falcon et les transferts éclairs ... les juniors Gambardella dont les contrats pour certains ne sont pas  assurés (bordés) et que le propriétaire pourrait vendre avant l'heure.