Guy Alvès (à gauche) a de nombreux talents. À droite, Emmanuel Limido, le boss de l'AJA et propriétaire du holding Centuria capital (DR)
 
 
Guy Alvès est aussi le président de Bygmalion, la société de communication dont une filiale trempe dans l'affaire des fausses factures à l'UMP qui a déjà coûté la présidence du parti à Jean-François Copé.
 
Entendu par les enquêteurs suite aux perquisitions, Guy Alvès est en première ligne ainsi que Centurai Capital au travers de montage financier complexe. Centuria Capital détient une partie du capital de Bygmalion. Rappelons que Centuria Capital est actionnaire majoritaire de l'AJA au travers de sa filiale PLP et d'une autre filiale AJA XXL
 
Cette situation porte projudice à l'image de l'AJA que président Guy Cotret. L'AJA foot qui n'a rien à voir avec l'affaire politico-financière en question.
 
4 administrateurs à la SAOS
 
L'AJA XXL filiale de PLP elle-même filiale de Centuria Capital, est représentée à la SAOS AJA par quatre administrateurs : Emmanuel Limido, Jean-Luc Michaud avocat d'affaires parisien de Limido, Guy Cotret ancien banquier et gérant de sociétés immobilières parisiennes et Guy Alvès, patron et co-fondateur de Bygmalion société qui a trois filiales, Doxeo formation, Éditions du Gouverneur et Events & Cie spécialisée dans l'événementiel,
 
Par ailleurs, l'association AJA, actionnaire minoritaire de la SAOS AJA, est représentée au conseil d'administration par deux délégués élus, Christophe Rémy et Claude Laguillaumie.

Le juge Van Ruymbeke s'intéresse à Limido
 
Au travers ses auditions des dirigeants de Bygmalion, le juge Van Ruymbeke s'intéresse à l'homme d'affaires  Emmanuel Limido, propriétaire de centuria Capital et actionnaire majoritaire de l'AJA.  En 2010, cet ami discret du clan Copé avait apporté 1,25 millions d'euros à la création de Bygmalion. Il a ensuite, converti sa mise en actions. Avec une jeune société bien logée, Paris Luxembourg Participations (PLP), il est devenu l'actionnaire principal de Bygmalion, dont il possède 40% des parts (Millot et Alvès conservant chacun 23,5%). Une partie des bénéfices de la société et de ses filiales, du genre opaque, serait-elle remontée vers le Luxembourg, interroge le Canard Enchâiné dans sa livraison de mercredi 28 mai ?
- "Pour quelle raison M. Limido a-t-il créé PLP au Luxembourg?" demande le juge Van Ruymbeke à Guy Alvès, histoire de s'amuser, rapporte le volatile palmipède.
Réponse : "Je ne sais pas"Paris n'était sûrement pas une assez belle adresse...
- "Quel était l'ordre de grandeur du montant de l'investissement ?" lance le juge à Millot.
Réponse : "Je ne le connais pas avec précision".
Un patron qui ignore l'apport du principal actionnaire de sa boîte, ça fait sérieux, conclut le Canard.
 
 
 
Affaire Bygmalion : Alvès répond (en mars) à Yves Tréard du Figaro
 
 
Surréaliste. Dans quel monde vivons-nous ?