Lors de la journée Colette de gauche à droite : Paulo Da Silva Moreira, Marilyne Martin et André Villiers (Facebook DR)

 

Colette et la Puisaye sont bien vivantes. D'abord, dans les livres entre les mains des lecteurs. C'est la source première et la seule authentique, celle qui renaît sans cesse. Sous de multiples formes dans l'imagination du lecteur. Oui il faut lire Colette la charnelle qui touche au plus profond de l'être et de la sensibilité.

Ensuite, elles sont vivantes au quotidien. Il suffit d'arpenter la Puisaye de s'y laisser absorber et distraire, au coin du feu, dans les bois mousseux, au bord de l'étang, au marché de Toucy le samedi matin, un soir de rencontre chez des amis à l'improviste.

Enfin, la Puisaye existe et se développe grâce à des femmes et des hommes qui l'aiment et qui entreprennent.

Deux exemples parmi d'autres, à Treigny, fief de Gérard Morisset et Gaëtan Dupont anciens maire, des personnages, des figures.

- Marilyne Martin, la poétesse de Guédelon, le château-fort du futur qui grandit à vue d'oeil dans une inversion frissonnante et terrifiante du temps chronos. L'âme de Maryline si elle existe, rôdera longtemps dans les parages. On l'a vue débuter contre vents et marées profitant d'un mois d'août vide pour faire la une des quotidiens nationaux, puis ramer vers Bruxelles et l'Europe pour brancher les tuyauteries à fric de revitalisation rurale jusqu'en Puisaye. Personnage atypique, indépendante et libre, elle trace son chemin.

- Paulo Da Silva Moreira, médecin, Parisien qui, un jour, a abondonné son Marais pour s'installer en Puisaye et créer la première Maison de Santé de l'Yonne à Saint-Sauveur place du Château en contrebas du Musée Colette, une réussite et un exemple de ce qu'on peut faire en zone rurale. Ils sont une dizaine, médecins généralistes, orthophoniste, psychologue, diététicienne, kinésithérapeute et autres praticiens qui se réuniront régulièrement autour d'une table pour échanger sur leurs pratiques. Un véritable rôle d'éducation thérapeutique en même temps qu'un moyen de rompre l'isolement.

Paulo Da Silva Moreira a aussi  aménagé le château de Treigny dont il est devenu le maire. L'homme, attachant comme Paolo Conte, a mille projets en tête. Un homme qui réalise ses rêves et en fait profiter la collectivité. Non, il n'y a pas de fatalité.

Colette au pays de Colette, est bien présente et vivante.

P-J. G.

 

Les nuits de Saint-Sauveur

 

Outre les concerts du soir, plusieurs activités pour les enfants sont proposées l'après-midi jusqu'à samedi.

Les Nuits de Saint-Sauveur se déroulent de jeudi à samedi inclus, dans le parc du château-musée Colette, à Saint-Sauveur-en-Puisaye.

Tarifs : pass 1 jour, 5 € en prévente, 7 € sur place ; pass 3 jours, 12 € en prévente, 15 € sur place. Les habitants de Saint-Sauveur bénéficient du tarif prévente.

Jeune public : participation libre d'au moins 2 € pour avoir accès à toutes les activités de l'après-midi et au spectacle L'accordéon magique.

 

(DR)

 

Le Centre d'études Colette relève de la Direction des Affaires culturelles du Conseil Général de l'Yonne. Il a pour mission l'archivage et la conservation des ressources documentaires du Musée Colette. Son objectif fondamental est de rendre cette documentation accessible au public le plus large : chercheurs, universitaires, enseignants, éditeurs, auteurs, particuliers.

 

Les Amis de Colette

La Société des Amis de Colette a pour but de contribuer au rayonnement de Colette aujourd'hui, d'encourager recherches et travaux, de rassembler tous textes, objets et documents permettant de mieux connaître la vie et oeuvre de Colette.

 

Président : Frédéric Maget.
Vice-président : Gérard Bonal.
Vice-président : Jean-Jacques Révillon (maire de Saint-Sauveur).
Secrétaire général : Martine Charreyre.
Trésorier : Christian Ecrepont.
Secrétaire et trésorière adjointe : Élisabeth Ledroit.
Responsable de publications : Samia Bordji.
Responsable de l’information et de la communication : Jeanne Contou.