BUZZ
Non merci pour ce délire
le dimanche 07 septembre 2014, 10:57 - BUZZ - Lien permanent
L'ex première dame désire-t-elle punir la France pour avoir été supplantée ... elle aussi?
Oh bien sûr que la trahison a fait mal, et manquait d’élégance. Pire, elle fut publique cette trahison, ne lui laissant pas un instant privé, ni un lieu pour pleurer et casser les assiettes en paix. Elle a souffert. Comme toute femme qui découvre ne plus être « celle qui ». Que l’on aime vraiment ou non, c’est une épreuve que chacune traverse à sa manière. D’autres femmes, madame Trierwieler, ont passé ce cap en déversant leurs larmes, rancœurs et reproches dans l’intimité des amis et parents, ainsi que les questions, vengeances provisoires… Elles sont des milliers à vivre et surmonter cette période de grands doutes, et puis elles remontent leurs manches, essuient leurs larmes et se souviennent qu’elles existaient aussi avant « lui », retrouvent le chemin d’une nouvelle vie…
Le livre qui agace les libraires ...
Mais votre manière à vous, Madame, est non seulement indécente et exagérée, elle laisse aussi jaillir une haine qui ne vous embellit pas.
Je n’ai pas lu le livre et ne le lirai pas.
On me dit que vous vous y dépeignez comme une « belle personne ». Tiens… comment peut-on être belle et dévouée et sombrer aussi bas dans la rage de détruire ? Si vous aviez vraiment aimé et non pas « voulu » l’homme, vous seriez toute autre. Oui, il vous a maltraitée. Ca reste son image, cependant. Vous vous en composez une encore bien pire.
Révéler l’intimité de l’homme qu’après tout vous avez choisi – librement ! – vous montre déloyale et narcissique, fielleuse. Mauvaise. Indécente.
« Il n’aime pas les pauvres, les appelle les sans-dents »… Parce que vous, vous n’avez jamais eu un mauvais jeu de mot, une phrase ou un qualificatif bien ironique juste dans l’envolée d’un repas, d’une irritation, d’un échange de blagues de mauvais goût auquel nous succombons tous un jour ou l’autre ? Est-ce que ces moments représentent la personnalité entière d’une personne ? Est-ce aussi simple et caricatural ?
Vous choisissez ce qui fera mal, le sortez du contexte, ou lui donnez un relief que ça n’a jamais eu. Et puis… si ça heurtait tant votre cœur de midinette, pourquoi restiez-vous dans le sillage de cet homme sur lequel vous n’avez, finalement, que du mal à dire ?
Que l’on soit pour ou contre le président Hollande, ce que vous faites va déchaîner des passions déséquilibrées parce que vous déposez la loupe de votre rage sur ce que vous voulez que l’on voie.
Vous agacez même les libraires, il ne faut pas demander… Vous faites honte.
Vous ne guérirez pas vous-même de votre propre rage.
Suzanne DEJAER
Commentaires
Je trouve cet avis très snob. Et injuste. Comment peut t'on décemment juger un livre sans même l'avoir lu ? Trierweiler a été "remerciée" quelques jours après avoir appris que son compagnon l'a trompait. Par un communiqué de 18 mots. Je comprends sa démarche : donner "sa" version, rétablir "sa" vérité. Je n'ose imaginer ce que ça fait d'être conspué tous les jours dans la presse, d'être la cible de milliers d'attaques horribles sur certains sites, dans les commentaires des journaux en ligne etc... et ce tous les jours, sans exception. D'être qualifié de "première girl-friend", de "favorite", de "Valérie-Antoinette". D'être présenté comme une femme autoritaire, hyper-jalouse, qui a "volé" Hollande à Ségolène, à qui on invente 1001 aventures... Bref. Trierweiler a eu raison de dire "sa" vérité. n'en déplaise aux pisses froids, aux snobs qui liront le bouquin en douce etc !
et si ce livre, que je lis pas, avait été écrit par claudine pichet et portait le sous titre de 'roman' sans citer nomément le président hollande ; il mettrait un peu plus de temps à intéresser les critiques puis les lecteurs mais il pourrait avoir le succès de la série des 'grey' voire des écrits de g de villiers. madame vt écrit fort bien ses commentaires sur les livres, chacun le reconnaît, à son tour elle aurait pu porter aux nues ce 'merci ...'
des livres sur jfk ou un autre président us très coquin ne les ont pas enterrés.
on a retrouvé des écrits du citoyen hollande prédisant qu'en cas de forte baisse d'estime de son peuple, il déciderait de déissionner. alors, livre ou pas ... ose !
@ Suzanne D. : l'histoire des "sans dents" est justement revelatrice du problème à mon sens. On nous a dit "Hollande appelle les pauvres des sans dents" sans préciser si c'est arrivé une seule fois (une mauvaise blague, un mauvais mot, mais quelque chose de pardonnable) ou si c'est systématique (dans ce cas, l'appréciation de l'expression est différente et oblige a porter un autre regard sur son auteur).
C'est juste sur ce point que je voulais attirer l'attention car il me parait dangereux de commenter quelque chose qui est rapporté sans avoir le contexte qui va avec.
Sinon, je suis comme vous, je n'ai pas lu et ne compte pas lire ce livre, dont je n'apprecie ni l'auteur ni le sujet !
au-delà de ce qui se déverse au caniveau, le socle de ce type de malveillance ne vaut qu'à travers les médias. Je renouvelle mon idée d'une publication de la cote de popularité des média à chaque publication ! Il en serait autrement de cette place prise par des pseudos journalistes à vouloir faire du buzz. Soyons réalistes !
Zioum, je comprends et accepte votre point de vue. Je n'ai en effet pas lu le livre et ne fais pas une critique de ce dernier, mais une critique du comportement de l'auteur. Je ne connais, vous avez raison, que ce que les médias ont révélé. Mais avouez que, quelle que soit la phrase complète au cours de laquelle le malheureux surnom de "sans dents" fait son apparition, il nous arrive à tous de dire des choses absurdes ou méchantes qui ne nous définissent pas pour autant.
Dans la mesure ou Mme T. a écrit ce livre pour nuire, et qu'elle ne semble pas assez fine pour avoir compris qu'elle nuira, oui, mais surtout à elle qui n'était déjà pas numéro Un au hit parade de la popularité, tout ce qu'elle dit, que ce soit vrai ou faux, est évidemment choisi pour assouvir sa colère. C'est surtout ça que j'attaque. Le contenu, pour moi, importe peu: il y a forcément du vrai, de l'interprété, du légèrement transformé...
Je suis partiellement d'accord avec cet article.
D'accord sur le fait que ce livre n'aurait jamais du voir le jour, qu'il n'a été écrit que sous le coup de la colère et de la rancoeur et, qu'en ce sens, il ne concerne que les principaux intéressés.
Pas d'accord par contre sur le fait de commenter des passages et des extraits alors que, comme vous l'écrivez, vous n'avez pas lu le livre. L'analyse ne peut donc qu'être partielle et orientée par les extraits que les médias ont bien voulu communiquer.
"On me dit que ..." il m'apparaît difficile d'émettre un jugement sincère sur la base de "on dit".
On ne peut dès lors pas reprocher à Valérie T. de choisir "ce qui fera mal", de le sortir "du contexte" et de lui donner "un relief" qu'il n'a pas puisque c'est précisément ce qu'ont fait les journalistes en ressortant les phrases chocs du livre, ce sur quoi tout le monde (moi y compris) se base pour y aller de ses commentaires.
Remarquable article
Écrit par une femme. Digne de ce nom
Seul observation : elle écrit n'avoir pas lu le livre. Dommage. Ce n'en serait que plus fort.
Désolé:pour moi tout ceci ne vaut pas "tripette"
Par contre,j'espère que la si jolie Julie G. va nous pondre "mes folles nuits avec François"
livre qui ferait remonter inévitablement notre président dans les sondages:trois très jolies femmes ont plus ou moins partagé sa vie,il doit avoir des talents indéniables
à faire connaître.Ce bouquin,s'il sort,je l'achèterai.
Voilà qui est dit, vite dit et et avec des mots que certains jugent peut-être peu ouatés, mais oh combien justes. C'est clair, net et précis. Bravo. Ces quelques lignes mériteraient de dépasser les frontières de AUXERRE TV.