Le conférencier Pierre GLAIZAL (DR)


L’auteur rappelle d’abord que pour trouver l’origine des noms de lieux il faut combiner linguistique et statistique. Il en fait ensuite une typologie.

Les uns évoquent la limite (fin, bout, queue, coin, cul, borne, ban…) ou les conflits (débat, dispute, chalonge, perte…).

D’autres sont des faux amis (Lorin, Loriquet, Valaury, Pommier, Vert, Guillot, Martin, Margot…).

D’autres sont d’origine gauloise (Antes, Rond, Blin…).

Certains sont négatifs (Maurepas, Maumont, Mauvais Pas, Enfer, Folie) ou légendaires (Fées, Diable, Follet, Rabots, Sorciers, Guenin..).

La prudence s’impose car les déformations (bonne ou bonde pour borne) et les erreurs de transcription sont nombreuses.

Dans une seconde partie, l’auteur donne des exemples tirés des plans anciens des paroisses ou des seigneuries, notamment de ceux du XVIIIe siècle ou à défaut du cadastre napoléonien : La Corne du Cerf, la Queue d’Herce, Le Crot Joblin à Arcy-sur-Cure, la Pierre Saint-Martin à la frontière de Fleury-la-Vallée,  Branches, Charbuy et Appoigny, Etang des Peux à Diges…



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