Le préfet de l'Yonne Jean-Christophe Moraud accueilli au service des urgences du centre hospitalier d'Auxerre, mercredi soir (DR)

 


Au commissariat de police d'Auxerre (DR)

 


Au centre opérationnel du SAMU, la fameuse régulation, la photo de "famille" s'imposait avec le préfet et son directeur de cabinet (DR)

 

Ballotins de chocolats au bout du bras, rencontre fortuite entre le préfet représentant la République et le père Joël Rignault serviteur de dieu et de ses enfants .... la République, la foi et le foie (DR)

 


Pour rendre hommage et encourager les personnels mobilisés au service de la sécurité et des secours des populations du département, Jean-Christophe Moraud, préfet de l’Yonne, s'est rendu auprès des services opérationnels mobilisés pendant la nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Le commissariat de police d'Auxerre, les urgences et le SAMU au centre hospitalier d'Auxerre, le centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG) et le centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (CODIS).

Il y eut plusieurs moments forts. Et drôles parfois, telle la rencontre fortuite entre le père Joël et le préfet aux urgences du centre hospitalier d'Auxerre, dans un couloir labyrinthe : chacun était venu apporter des boîtes de chocolats. On ne vous dira pas où ils ont été achetés.

Ou encore dans la salle opérationnelle de régulation qui surplombe l'aire d'aterrissage de l'hélicoptère, ce moment où Louisette, ne faisant ni une ni deux, grimpa sur la table, pour fixer le cliché historique du préfet au milieu des membres de l'équipe.

Ou encore la saillie du préfet de l'Yonne au commissariat de police quand il offrit la boîte de chocolat traditionnelle. Jean-Christophe Moraud fit remarquer qu'en Bretagne, le ballotin était assorti d'une bouteille de cidre et de champagne. Sous-entendu, ici dans l'Yonne cela semble proscrit. Comme le confirma à haute voix Monsieur le commissaire Nicolas Bouferguène. Donc pas d'irancy, de chitry, de coulanges, de chablis ni de saint-bris.

Enfin, le dialogue quelque peu surréaliste entre le colonel Pascal Belhache, le préfet et notre excellente consoeur Cindy Bonnaud, sur le rameur, le canoé kayak et la diversité.

En revanche, nous ne révèlerons rien de ce qui fut dit sur les communications dans la salle du centre d' opérations et de renseignement de la gendarmerie. Allez, si, quand même ... une piste : il y a là rescussitée une machine capable en cas de pannes des télécoms, capable d'envoyer des méta-données. La continuité de l'État et des services publics oblige.

La démocratie est souvent confondue avec la République. La première est un système d'élection, un régime politique par lequel le peuple est souverain.

La deuxième est un édifice qui se construit et se maintient grâce aux serviteurs de l'État, les fonctionnaires, qui garantissent grâce à la République et à la loi, le bon fonctionnement de la démocratie ...

On a tendance à l'oublier de nos jours. À oublier l'essentiel. Sans eux, nous serions dans une république bananière.

 

P-J. G.