Le Docteur Ciobotaru, responsable de l'opération don du sang à l'abbaye Saint-Germain


Il est 10 heures près de l’Abbaye Saint-Germain. On suit les panneaux « don du sang », on croise la camionnette de l’EFS (Etablissement français du sang). On est sur le bon chemin.
 
Dans la grande salle, les bips incessants des machines sont couverts par de la musique ; pour détendre sans doute. On entend des « quel est votre nom, votre date de naissance ? », des « vous voulez un verre de jus d’orange ? », « tout se passe bien ? ». On ressent l’humilité et en même temps la fierté cachée de ceux qui donnent un peu d’eux-mêmes.
 
Tous les donneurs présents devaient remplir les critères suivants :
 
- avoir entre 18 et 70 ans
 
- peser plus de 50 kgs
 
- avoir mangé avant de venir
 
- ne pas être malade
 
- ne pas s’être fait tatouer récemment, etc.
 
Ils ont tous présenté une carte d’identité ou un passeport avant de remplir un questionnaire demandant par exemples : « vous sentez-vous en forme pour donner votre sang » ou encore « souffrez-vous de l’hépatite B ? ».
 
Après avoir répondu à toutes ces interrogations, le donneur s’entretient avec le médecin responsable. Ensuite, il prend des forces en buvant ou mangeant quelque chose. Il s’installe. Tests sanguins pour vérifier l’état du sang, garrot, piqure, prélèvement (en fonction de la taille et du poids du donneur), point qu’on serre et qu’on desserre, pansement, collation : telles sont les étapes du don. Rien de bien méchant qui peut sauver une vie, et peut être plus tard la sienne.
 
Ces derniers mois, au niveau national, la fréquentation de ce genre d’opérations était faible.

Les stocks de poches de sang se sont amoindris. La conséquence ? 10 000 dons chaque jour tout au long de 2015 et 15 000 dons supplémentaires en janvier seront nécessaires pour contrecarrer ce manque. Alors donnez !