De gauche à droite, Jean-Luc Vandaele, maire de Diges, Laurent Delorme, président de l'association pour la Sauvegarde de la Puisaye et Jacques Maruejol, vice-président et maire adjoint de Sainte-Colombe-sur-Loing, en discussion, vendredi matin, place Parie Noël à Diges (DR)

 

L'association Sauvegarde pour la Puisaye organise une grande réunion d'information, samedi 11 avril, à Lainsecq.
Parmi les nombreuses actions initiées par l'association, l'association prône la concertation en matière d'implantation d'éoliennes livrée aux initiatives individuelles.

L'idée est de regrouper les projets et de les réaliser dans un même lieu géographique afin de ne pas abîmer le paysage et l'horizon qui, s'il appartient à celui qui le regarde, appartient à toutes et à tous.

La Puisaye est très mal desservie par internet, les débits faibles pénalisant le développement du tourisme et l'implantation d'entreprises. L'association qui a aidé des projets individuels d'intérêt collectif (chambres d'hôtes, gîtes) rendra compte des solutions existantes en attendant que le conseil général, régional et l'État fassent avancer les choses.

À côté, tout à côté, la Nièvre dispose partout d'un internet haut débit grâce à la fibre optique. Pourquoi pas l'Yonne et la Puisaye.

 

 

 

 

Le château de Diges vu de différents points de vue

 

 

 

 

Diges est une des communes les plus étendues de la région, avec ses 78 hameaux et lieux-dits

 

Annins, Arqueneuf, Barats, Bois-Civert, Bois-De-Varennes, Boivins, Bougets, Brûlis, Buisson-Bardeau, Chaînée, Champs-Moreau, Champs-Clos, Champs-Oints, Champs-Charier, Champs-De-La-Loge, Champs-De-Melly, Chasseigne, Chaume-Content, Cheneaux, Chenevières-De-Monchenot, Cognats, Colombier, Cour-Barat, Crayots, Deschamps, Fontaine-Aux-Vers, Fontaine-Du-Saule, Forêt, Fritons-D'en-Bas, Fritons-D'en-Haut, Gare-De-Diges, Gare-De-Sauilly, Garenne, Gâte-Bled, Gogot, Gouffiers, Grand-Buisson, Grands-Boulats, Grands-Buissons, Grosniers, Guérands, Guis-Charmes, Halte-De-Leugny, Jacquots, Jolivets-D'en-Bas, Jolivets-D'en-Haut, La-Croix-Sonnée, L'allier, Marceaux, Mont-Chenot, Moulin-Cottin, Moulin-Grilot-Bouchis, Moulin-Ragon, Mourrons, Peux, Pierre-Des-Plombs, Pierre-Du-Ru, Pressoir, Proux, Recassis, Revillonnes, Riots-D'en-Bas, Riots-D'en-Haut, Robloterie, Sablonnière, Sauilly, Simonnets, Soumèterie, Sous-Saint-Germain, Treilles, Tuilerie, Varennes, Vaubourrées, Vaux-Rofots, Verrerie-Basse, Verrerie-Haute, Vivier, Volvent.

 

 

Le château reste le témoin majestueux de l’histoire de Diges.

 

Au début du XIIe siècle, Gervais, abbé de Saint-Germain, prit des mesures pour protéger ses biens contre le pillage, il fit alors entourer de murailles le village de Diges et bâtit une forteresse à l’intérieur. Un peu plus tard, par un acte signé en 1161, Guillaume IV, Comte d’Auxerre, « quitta (céda) aux moines le droit de gîte qu’il avait dans le bourg et la forteresse de Diges ». Le monastère se développa et son influence dépassa même les limites régionales.

En 1163, Guillaume IV, comte d'Auxerre mit une garnison à Diges pour défendre le bourg contre les seigneurs de Toucy, de Saint-Vérain et de Dampierre qui faisaient des incursions.

En 1174, Humbaud, abbé de Saint-Germain, mit la terre de Diges sous la protection de Pierre de Courtenay, petit-fils de Louis le Gros.

La forteresse fut prise par les Anglais (Bertrand Boetard et Thomas Cybale) et pillée pendant la guerre de Cent Ans.

Mais sous François Ier, le château de Diges fut restauré en 1576 par l’abbé François de Beaucaire.

Les terres furent louées et le locataire était requis d'entretenir les officiers et soldats de la garnison ainsi que le bailli dont on voit la demeure derrière le porche face à l'église. Ce dernier administrait les biens et rendait la justice. On voit toujours la tour de justice à laquelle il manque le toit.

En 1592, la place forte de Diges est tombée aux mains du seigneur de Tannerre.

Le 30 juin 1792 eut lieu la vente des biens ecclésiastiques dépendant de l’abbaye de Saint-Germain à Diges, dont le château fort. L’acquéreur le transforme en ferme et ensuite il fut inoccupé pendant plusieurs décennies jusqu'à ce qu'il soit racheté par Pierre Larousse en 1856. Le château de Diges a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1931, mais il a subi les outrages du temps.

Comme le château est inscrit à l'inventaire, l'architecte en chef des monuments historiques veille à ce que ses abords soient protégés. Le village a gardé son cachet.

Une mine lors de la Seconde Guerre mondiale détruit une tour qui n'a jamais été reconstruite depuis. Le monument aux morts a été construit sur son emplacement.

Racheté en 1963 aux descendants de Pierre Larousse, il est en cours de restauration, il reste le témoin majestueux de l’histoire de Diges.

Des souterrains ont relié pendant des siècles Diges à l'abbaye d'Arque-Neuf (aujourd'hui détruite). Lors de chute de neige on voit encore un puits d'accès bouché au pied du grand arbre sur la place de la mairie. Les accès ont été bouchés après la dernière guerre car les enfants jouaient encore dedans, ce qui présentait un risque certain.

(Source : Wikipedia)