POLITIQUE
L'école au tableau noir : témoignages et échanges autour de l'Éducation nationale
le mardi 23 juin 2015, 10:48 - POLITIQUE - Lien permanent
L'enseignant en philosophie François Xavier Bellamy auteur du livre "Les Déshérités ou l'urgence de transmettre", a livré une vision très politique des problématiques actuelles
De gauche à droite, le député Guillaume Larrivé, François Xavier Bellamy enseignant en philosophie et auteur de "Les Déshérités ou l'urgence de transmettre" et Laurence Rauline, esneignante au lycée de Toucy (DR)
La salle Pôle Rive droite était bondée (DR)
Régulièrement, le député Les Républicains Guillaume Larrivé et le groupe d'opposition l'Union pour l'Auxerrois, organisent des soirées sur une thématique de société afin d'en débattre.
Lundi soir au Pôle Rive droite à Auxerre, le thème était "L'Éducation nationale : quel avenir pour nos enfants ?"
Des témoignages sensibles de Jean-Charles Guillaume, président de la Société des sciences naturelles et historiques de l'Yonne, de Isabelle Joaquina directrice de l'organisme d'insertion RENOUER élue départementale, Christophe Bonnefond, maire de venoy et élu départemental, Laurence Rauline enseignante agrégée de Lettres au lycée de Toucy ; et l'intervention finale du conférencier François Xavier Bellamy, enseignant philosophe auteur du livre "Les déshérités ou l'urgence de transmettre" ont rassemblé un nombreux public attentif et intéressé.
"Il faudrait revenir à l'école d'hier et transmettre le savoir avec autorité" de manière magistrale pour fabriquer une culture commune.
Mais le savoir transmis n'est-il pas reçu différemment selon les repères de chacun, en fonction de ce qui s'est passé dès le début de la vie, bien avant l'arrivée à l'école ... ?
Culture ? Le conférencier a dit que dans le nouveau système éducationnel l'enfant doit produire son savoir. Or construire un savoir c'est le faire à partir de connaissances transmises par l'enseignant. Donc n'est-il pas faux d'affirmer que les enseignants ne sont plus que des animateurs ...?
Des enseignants de droite comme de gauche, sont restés très réservés sur les propos tenus, jugés par d'aucuns "superficiels" (sic).
En somme, cette soirée a eu le mérite de générer des questionnements. De quoi débattre. RIen n'est simple.
P-J. G.
2ème partie