François Sauvadet

 

Le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde a annoncé, mardi, sur iTÉLÉ avoir «conclu» un accord entre sa formation, qui disposera de trois têtes de liste, et Les Républicains en vue des élections régionales de décembre.

«Nous souhaitions avoir trois candidats têtes de liste et présidents de région parce qu’ils sont les meilleurs pour l’emporter (...) et effectivement nous avons obtenu que François Sauvadet soit tête de liste en Bourgogne-Franche-Comté, que Philippe Vigier le soit dans le Centre-Val-de-Loire et Hervé Morin en Normandie», s’est réjoui le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis).

«Les Républicains vont avoir dix têtes de liste dans le reste du pays», a-t-il précisé.

Du côté de l'état-major d'Alain Joyandet Les Républicains, sénateur de Haute-Saône, on n'excluait pas que ce dernier soit candidat quand même. D'une part il est parti très tôt engageant de gros frais, d'autre part, il a toujours milité pour deux listes républicaines au premier tour, afin de ratisser plus large.

Alain Joyandet tiendra une conférence de presse, jeudi à 14h30, passage Darcy place Darcy à Dijon, après sa rencontre avec Nicolas Sarkozy.

 

Listes d'union

 

Après des semaines de négociation entre le président des Républicains (LR), Nicolas Sarkozy, et celui de l’Union des démocrates indépendants (UDI), Jean-Christophe Lagarde, les deux partis sont parvenus à nouer un accord national, mardi 23 juin, pour les élections régionales de décembre.
 
L’accord prévoit des listes communes LR-UDI dans toutes les régions, avec l’espoir que cette union de la droite et du centre les amène à la victoire, comme ce fut le cas aux municipales de 2014 et aux départementales de mars dernier.
 
LR cède aux centristes trois des 13 têtes de listes régionales en métropole. Hervé Morin mènera la liste en Normandie, Philippe Vigier en Centre-Val de Loire et François Sauvadet en Bourgogne-Franche-Comté.
 
Le parti de M. Sarkozy a fixé une condition aux trois têtes de liste centristes : tous doivent lancer un appel en faveur de la primaire à droite pour la présidentielle de 2017. En revanche, l’accord laisse ouverte la question de la participation de l’UDI à la primaire, prévue en novembre 2016. Rien n’oblige M. Lagarde à y participer, selon les termes de l’alliance. Au grand dam de Nicolas Sarkozy, qui le souhaitait absolument.
 
Concernant la répartition des forces sur les listes communes, l’accord prévoit que LR dispose d’environ 70 % des places dans les 13 régions. Sauf en Bourgogne-Franche-Comté, où le parti de droite en aura 75 %. ( Avec le Monde, le Figaro, l'Est Républicain, le Bien public, et les correspondants d'AUXERRE TV)