POLITIQUE
Les parlementaires de l'Yonne Larrivé et Lemoyne disent non à l'accord entre l'Europe et la Grèce
le jeudi 16 juillet 2015, 07:18 - POLITIQUE - Lien permanent
Les deux jeunes parlementaires "Les Républicains" de l'Yonne, le député Guillaume Larrivé et le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne, figure parmi les minoritaires au sein de leur parti très divisé sur la question, à avoir voté non. Les deux autres députés de l'Yonne Marie- Louise Fort "Les Républicains" s'est abstenue, quant à jean-Yves Caullet (PS) il a voté pour
Sur les 198 députés du groupe "Les Républicains", qui siègent à l'assemblée nationale, 93 ont voté pour et 41 ont voté contre (dont Larrivé), quand 35 se sont abstenus. La question divise la droite.
"J’ai voté contre ce pseudo-accord avec la Grèce. Sans être Cassandre, je suis convaincu que l’accord est techniquement, politiquement et économiquement inapplicable.
"La Grèce n’a plus sa place dans la zone euro. C’est une illusion tragique que de tenter de l’y maintenir".
Guillaume Larrivé député
"J'ai dit NON à l'accord entre l'Europe et la Grèce.
"Pour différentes raisons.
"À la fois le contribuable Français doit il encore en être de sa poche pour financer une fuite en avant que personne ne peut maîtriser ? Et sur la forme cette Europe des conclaves me semble avoir vécu...
"Les peuples veulent avoir leur mot à dire. De plus les sachants qui proposent cet accord sont les premiers à avoir vanté les mérites de l'euro qui ne pouvait sûrement pas être adapté à toutes économies de la zone au regard de leur diversité."
Le sénateur Jean-Baptiste Lemoyne
Et si ie problème de l'Union Europénne n'était pas seulement la Grèce ... ?
Une chronique d'Henri de Raincourt
Commentaires
Réponse à Henry de Raincourt
Les hommes politiques osent tout, c’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnait !
C’est en paraphrasant cette fameuse réplique des « tontons flingueurs », parce que je ne saurais être grossier ou discourtois, que je voudrais commenter la chronique que notre inamovible sénateur de l’Yonne Henri de Raincourt a publié dans le blog « Les Républicains » du Sénat.
A la lecture de cette chronique, j’ai encore beaucoup de mal à apprécier les louvoiements de cette personne qui a quand même occupé des fonctions politiques importantes, tant au niveau local, régional que national.
Comment imaginer le « parcours du combattant » qui mène du NON à Maastricht à l’acceptation de tous les élargissements, toutes les évolutions des traités Européens, la mascarade de la transformation du NON au référendum de 2005 en OUI d’un traité soi-disant simplifié par la voie parlementaire, sous les ordres de ses amis, le « roi fainéant » Chirac et Nicolas Sarközy !
Il s’aperçoit aujourd’hui qu’il y a une crise de l’Europe, et d’ajouter : « Il est évident pourtant que la liquidation du boulet Grec ne suffirait pas à sauver cette Union de pays si différents, si marqués par leur identité respective, si attachés à leur modèle économique. »
Henry de Raincourt serait-il touché par la grâce ?
J’aimerais lui rappeler certains faits :
• sur la Grèce d’abord. Certes, nous ne méconnaissons pas les problèmes, exacts, cités dans cet article ! Mais la question se pose : alors que tout le monde savait que la Grèce n’était pas prête à entrer dans la zone Euro, pourquoi l’avoir acceptée ? Rappelons les rôles décisifs tenus par messieurs Chirac et Sarközy (encore eux !) dans cette intronisation ! Certes, le dossier frauduleux monté de toutes pièces par le « bankster » Goldman-Sachs n’était pas encore connu ! J’observerai d’ailleurs que Monsieur Mario Draghi en était l’un des principaux cadres dirigeants à l’époque, et qu’il a été bien récompensé par une nomination à la tête de la BCE. Il connait donc bien le dossier ! Mais enfin, chacun sait que l’Euro est une monnaie beaucoup trop chère pour ce petit pays, avec de l’autre côté du Bosphore, une Turquie à la livre totalement sous-évaluée, qui lui siphonne le tourisme par des prix sans concurrence, et qui permet aussi à Renault, dont l’Etat est actionnaire, d’implanter des usines au détriment des ouvriers Français. Que voulez-vous, Monsieur, c’est la mondialisation ! Peut-être était-il inattentif lorsque, Ministre des relations avec le Parlement, il aurait dû entendre Nicolas Dupont-Aignan le mettre en garde contre la catastrophe à venir … et qui est arrivée ! Rappelons à Monsieur de Raincourt que les « banksters » ont largement usé de lobbying pour la mise en place de cette solution, et que quelques 90% des sommes énormes allouées à la Grèce étaient en réalité destinées à revenir dans les établissements financiers des pays prêteurs ! Les mêmes rapaces qui, auparavant, pris dans la nasse, avaient prié pour que les Etats volent à leur secours en les arrosant de centaines de milliards de dollars pour les sauver du naufrage !
• sur l’Europe ensuite : le Général de Gaulle, dont ses amis Chirac et Sarközy (encore eux !) ont détricoté patiemment l’œuvre, Philippe Seguin, et bien d’autres, Nicolas Dupont-Aignan aujourd’hui, ont développé cette idée d’Europe de Nations, de peuples « si différents » mais riches de leurs différences, de leurs coopérations volontaires ! Mais après un vote NON au traité de Maastricht au Sénat, comment avez-vous fait pour collaborer à ces gouvernements Eurobéats, ne jurant que par l’Europe du « marchand de Cognac » Jean Monnet, que par le fédéralisme ? Comment avez-vous pu accepter sans broncher la création de l’Euro monnaie unique, alors qu’une zone monétaire avec de telles différences économiques et sociales entre les Etats, cela n’a jamais fonctionné, nous en voyons la preuve chaque jour ! Certes, moi qui vit un peu en Espagne, certains pays comme cette fière Nation, entament une fragile convalescence, mais à quel prix ? Un chômage de masse pour les jeunes et des salaires en baisse de 25% (environ 750€ le salaire minimum) ! Comment avez-vous pu sans broncher accepter que la France soit complètement intégrée à l’OTAN, dont la zone d’influence se calque sur l’espace de l’Union Européenne, alors que le Pacte de Varsovie s’est auto-dissous après la chute du mur de Berlin !
Au fait, dans les années 1990, je suppose que vous lisiez « Le Figaro » ? Vous avez du là encore être inattentif, car notre prix Nobel, Maurice ALLAIS, dénonçait les conséquences désastreuses de la politique d’abaissement des frontières sans contrepartie, de la politique monétaire et de la voracité des banques d’affaires … Mais vos amis et vous l’avez « mis au placard »… forcément il n’était pas dans le sens de votre pensée unique. Il y a vingt ans, il était encore temps ! Je tiens d’ailleurs ces articles, que j’ai conservés précieusement, à votre disposition.
Aujourd’hui, vous osez parler de la souveraineté nationale que, vous et vos amis avez foulée au pied pendant trop d’années, comme la démocratie que vous avez pourtant toujours à la bouche.
Mais vous n’en êtes plus à une erreur près ! Quel ministre de la Coopération a déclaré : « je pense que c’est la fin de toute cette période qui permet à la Libye d’envisager l’avenir d’une manière un peu plus souriante. …Je me réjouis donc que la Libye accède à la démocratie… » C’était après que nos RAFALE, sous les applaudissements des néoconservateurs Américains, aient intercepté, par une interprétation « très extensive » de la mission confiée par l’ONU, la colonne du Colonel Khadafy, qui tentait de rejoindre sa tribu. On connait la suite …
Non, monsieur, je fais partie de ces gens qui ont rejoint Nicolas Dupont-Aignan parce que nous ne vous ferons jamais plus confiance, vous et vos maîtres. Espérons que les Français ouvriront enfin les yeux et leurs oreilles et saurons écarter votre clique du pouvoir et faire confiance à des concitoyens à la fois responsables et honnêtes, qui sont venus à leur engagement politique pour servir, et NON POUR SE SERVIR* !
*J’ai des noms !