Lors du lancement de sa campagne à Vitteaux, François Sauvadet a affirmé selon le Bien Public : "Je ne veux pas que la Bourgogne-Franche-Comté de demain soit la Grèce d'aujourd'hui. Nous devons donner à nos industries les moyens de se projeter dans le XXIe siècle, de devenir le fer de lance dans les domaines de l'énergie, du transport, des industries de haute valeur ajouté."

Il a ensuite ajouté : "Nous avons une obligation, ce n'est pas de faire la fusion comme le disent les socialistes, c'est la réussir au service des habitants de la nouvelle région. Je m'engage à réhabiliter les valeurs de mérite et de travail et je rétablirai les bourses au mérite supprimées par idéologie par le pouvoir socialiste."

On ne dit plus « Fête des Bourguignons » mais «Fête des Bourguignons et des Francs-Comtois».

Lancé depuis trois ans dans son fief de Vitteaux, en Haute Côte-d’Or, le rendez-vous politique de François Sauvadet avait une valeur très symbolique, cette année.

Sauvadet, officiellement tête de liste de la droite républicaine et de l'UDI, en Bourgogne Franche-Comté pour les élections régionales du mois de décembre.
Pourquoi Vitteaux, l’explication est venue du maire de Vitteaux, mandat autrefois exercé par François Sauvadet, Bernard Paut :
« François démarre sa campagne là où il a démarré la vie politique ».

Près un millier de personnes ont assisté à ce lancement de campagne, parmi lesquelles des figures de la droite et du centre-droit dont le « patron » des Républicains de deux régions, le sénateur du Haut-Doubs Alain Joyandet, mais aussi le député européen LR de Saône-et-Loire, Arnaud Danjean et bien d’autres.

Son camarade de parti Les Républicains, Guillaume Larrivé  en verve à la tribune, a évoqué son travail à l’Assemblée nationale et a lâché : « Les socialistes, ils nous emmerdent. En 2017, il faut que François Hollande rejoigne sa Corrèze et pour cela, il faut se soulever dans les régions. Il nous reste 100 jours ! ».

Seul absent notable, hors Valérie Pécresse, le sénateur LR de Côte-d’Or, Alain Houpert. Ainsi que des centristes d'autres départements que la Côte d'Or et l'Yonne. Dans les autres départements en effet, les têtes de liste UDI-LR ne sont pas encore désignées, au contraire de l'Yonne (Éric Gentis) et de la Côte d'Or.

Derrière la façade festive montrée à Vitteaux, il y avait bien des crispations et des arrières-pensées. Ça grenouille pur figurer en bonne position sur les listes. Les places valent chers d'où des luttes d'influence qui dépassent parfois les bornes de l'admissible. Dans l'Yonne ce sont les 6 premières places qui sont éligibles. Et la bagarre fait rage entre l'UDI et les Républicains. Comme ailleurs.

 

Guillaume Larrivé, député de l'Yonne, "Les Républicains", samedi, à Vitteaux chez l'UDI François Sauvadet (DR Infos-Dijon.com)

 


Au centre, André Villiers, Président du conseil départemental de l'Yonne (DR Infos-Dijon.com)

 

Le clan "Les Républicains" de gauche à droite, Alain Joyandet (Haute-Saône), Guillaume Larrivé (Yonne) et Arnaud Danjean (Saône-et-Loire) (DR)

 

Guillaume Larrivé amaigri, car il suit un régime draconien (DR)

 

La représentation icaunaise UDI, LR, sympathisants non encartés (DR FB J-L. L.)