Exclusion et comportement violent de M. Jean-Luc Vannuchi, entraîneur de l’AJ Auxerre

Réunie le 20 août 2015, la Commission avait décidé de placer le dossier en instruction. Après audition de M. Jean-Luc Vannuchi, la Commission avait décidé de le suspendre à titre conservatoire au vu de la gravité des faits.

Réunie le 10 septembre 2015, la Commission, après lecture du dossier de l’instruction et audition de M. Jean-Luc Vannuchi,  décide de le sanctionner de 10 mois de suspension dont 5 mois avec sursis de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles.

L'entraîneur de l'AJA, qui ne conteste pas son expulsion, a toujours plaidé la bonne foi, assurant qu'il ne pouvait pas savoir que quelqu'un se trouvait derrière la porte.


Ndlr : Exclu du banc par l'arbitre contre Laval, après l'exclusion intempestive du gardien Zaccharie Boucher, Vannuchi mené 0-2 puis revenu à 2-2 et finalement défait dans le temps additionnel ; a shooté de dépit et de rage dans une porte en rentrant au vestiaire sans savoir que le 4ème arbitre était derrière.

Ce dernier aurait été touché (une petite marque en attesterait ) mais aucune transparence n'existe sur ce témoignage non plus que sur le rapport de l'arbitre.

 

COMMENTAIRE

 

Dura lex sed lex. Rien à dire.

Sauf que de jugement est tout simplement scandaleux.

Vannuchi ne méritait pas ça et en plus, de devoir se justifier, s'expliquer en permanence, devant la presse et devant des débiles profonds qui ne savent pas ce que gérer les risques veut dire en matière de football. Mais qui savent que les jetons de présence peuvent rapporter gros au final.

Ces gens là, comme les décrivaient Jacques Brel, ne savent pas, ne connaissent pas la réalité des terrains et des hommes.

Les technocrates ont pris le pouvoir dans le foot professionnel et appliquent, ici comme ailleurs leur culture technocratique, loin des réalités humaines, les réalités de terrain. Ce sont des décérébrés modernes, inadaptés. Vive le foot !

 

Pierre-Jules GAYE