Député depuis 1993, l'UDI François Sauvadet élu de Côte d'or, président du conseil départemental, annonce qu'il va réorienter sa carrière politique. À partir du mois de janvier 2016.

Tête de liste UDI-Les Républicains pour les élections régionales en Bourgogne-Franche-Comté au mois de décembre, l’ancien ministre de la Fonction publique de Nicolas Sarkozy annonce dans le Figaro, livraison de mercredi, qu'il allait quitter l’hémicycle du Palais Bourbon. Qu’il gagne la région ou qu’il perde.

Réélu président du conseil départemental de la Côte-d’Or en avril 2015, il avait déjà dit qu'il quitterait la députation s'il était élu président de région. Aujourd'hui, il va plus loin et annonce ainsi au Figaro de ce mercredi 16 septembre.

"Ma décision est prise : je quitterai mes fonctions parlementaires dès janvier, que je sois ou non élu président du conseil régional en décembre – évidemment, je privilégie l’hypothèse d’une victoire !"

Plusieurs raisons auraient motivé la décision de l’élu centriste. D’une part, il veut se consacrer à son territoire. "Quand j’ai été réélu président du conseil départemental de la Côte-d’Or, j’ai promis à mes électeurs que je ne les abandonnerai pas", affirme François Sauvadet pour expliquer la fin de son histoire avec l’Assemblée nationale.

Ensuite, une autre raison le pousse à renoncer à la députation. "Je pense que je suis plus utile dans ma région, dans mon département. Etre député, aujourd’hui, ne sert plus à rien, surtout lorsqu’on est dans l’opposition."

Il est manifeste que François Sauvadet sera interpellé sur le cumul des mandats au cours de la campagne qui démarre. Cette annonce est donc un moye de clarifier les choses sauf qu'il aurait pu joindre le geste à la parole et démissionner aujourd'hui, c'eût été bien plus convaincant. D'ici le mois de janvier, beaucoup de choses peuvent se produire qui peuvent amener le député de la Côte d'Or à revoir son positionnement quitte à l'expliquer.

Cette annonce a pour objectif principal de mobiliser dans son camp et sur son territoire.

Enfin, le fait de déclarer que le député  ne sert à rien surtout le député de l'opposition est assez choquant et revient à nier la compétence des élus donc la démocratie. Le rôle de l'opposition fut-elle cantonnée au ministère de la parole est fondamental. - P-J.G.