Dans un café rue Fécauderie, jeudi soir, de gauche à droite, Frédérique Colas tête de liste socialiste dans l'Yonne, Marie-Guite Dufay, présidente de la Franche-Comté, tête de liste socialiste  Bourgogne - Franche-Comté aux élections régionales du mois de décembre (DR)

Àprès avoir rencontré des chefs d’entreprises au sein de la future pépinière d’entreprises de Joigny, puis le Rugby Club Auxerrois, Marie-Guite Dufay, tête de liste socialiste  régionale, et Frédérique Colas, tête de liste socialiste de la section départementale de l’Yonne, ont animé jeudi soir un café débat à Auxerre sur le thème de l'éthique en politique. Dans une période de défiance envers la parole politique, les participants ont pu échanger autour de propositions concrètes en matière de renouvellement des pratiques politiques et de redynamisation de la démocratie régionale. Il s’agit de redonner confiance en la politique par la transparence de l’action politique et l’exemplarité des élus, tout en renforçant la participation des citoyens.

Une charte éthique qui engage les futurs élus


Pour aller au-delà des discours, Marie-Guite Dufay et ses colistiers ont d'ores et déjà signé une charte qui fixe noir sur blanc des engagements clairs en matière de limitation du cumul des mandats, d'assiduité aux réunions de la collectivité, de prévention des conflits d’intérêts, de démocratie participative et de transparence des décisions de la collectivité. Marie-Guite Dufay s'engage en particulier, comme elle l'a fait depuis 2008, à ne briguer aucun autre mandat électif si les habitants de la grande Région la placent à la tête de l’exécutif régional.

Une transparence renforcée


Pour que la participation de tous soit possible, il est important que chacun puisse avoir accès aux décisions de la Région et que des mécanismes modernisés d'interpellation des élus soient mis en oeuvre. Pour répondre à ces besoins, des comptes rendus annuels de l'exécution du mandat seront réalisés, mis à disposition du public et présentés par les élus sur l’ensemble du territoire.
Un droit d’interpellation sera mis en place, permettant à chaque citoyen par le biais d'une plate-forme numérique, d'interpeller les élus et d'obtenir une réponse dans un délai maximal de deux semaines.

Une démocratie ouverte et participative


Le temps des certitudes est révolu, et la co-construction des politiques publiques est une nécessité. L’élargissement de la région, indispensable pour des raisons stratégiques, doit
s’accompagner d’un rapprochement des territoires et d’un renforcement de la participation des acteurs de terrain.
Pour répondre à ces enjeux, la région devra se déployer sur les territoires en allant au-devant des nitiatives de terrain et en favorisant leur émergence. Les journées citoyennes, déjà expérimentées par la Franche-Comté, se multiplieront sur les grands projets en mobilisant des assemblées de citoyens tirés aux sorts et représentatifs des territoires. La collectivité régionale devra également s'appuyer sur celles et ceux qui connaissent le mieux les politiques sur lesquelles elle intervient : les acteurs de terrain doivent être régulièrement associés en fonction des thématiques qui les concernent.

Les partenaires sociaux doivent également être partie prenante d'un véritable dialogue social territorial avec comme préoccupation centrale l'emploi en région : les décisions régionales en la matière devront s'appuyer sur une conférence sociale régionale qui sera réunie au minimum une fois par an. Enfin, un outil numérique régional interactif sera mis en place pour faire vivre le débat démocratique.

 

Les candidats ont signé une charte d'éthique (DR)