André Villiers, président du conseil départemental de l'Yonne (DR)

 

André Villiers écarte d'entrée une provocation de la part du conseil départemental de l'Yonne, comme d'aucuns l'ont pointé.

Il renvoie au schéma départemental des collèges, qui déjà en 2010, avait envisagé la fermeture du collège Bienvenu-Martin en redispatchant les élèves dans les collèges voisins.

Le président du conseil départemental explique qu'une consultation est en cours avec toutes les parties prenantes (enseignants, parents d'élèves, inspection académique) y compris en final le CDEN (comité départemental de l'Éducation nationale).

Ce n'est qu'au terme de ce processus de consultation, que l'assemblée departementale de l'Yonne sera saisie et délibérera sur la question.

Lancer la construction d'un nouveau collège dans le nord du département et en fermer un ailleurs, rationalisation et contraintes budgétaires obligent.


Beaucoup de places vides

dans les collèges intra muros

 

À aucun moment, jusqu'à présent, André Villiers n'a envisagé l'hypothèse de construire un nouveau collège et de ne pas en fermer un autre.

Pourquoi ? Parce que selon lui, il existe un nombre important de places vides dans les collèges Auxerrois au nombre de 6 dont 5 publics (4 intra muros, 1 à Saint-Geroges) et 1 privé, St Jospeh.

Il n'y a donc pas pénurie au contraire, et les tableaux de projection de population scolaire dans les années à venir vont dans le sens d'une décroissance sensible.

André Villiers affirme que le conseil départemental n'a plus le luxe, aujourd'hui, d'entretenir des places vides dans les collèges. Il existe selon lui, 450 places vides soit l'équiivalent d'un collège.

Enfin, il refuse l'idée d'une connotation du collège Bienvenu-Martin car il estime qu'il est facile pour l'école de la République d'offrir une mixité socialie, simple à mettre en oeuvre dans les collèges auxerrois, en redéployant les effectifs.

Le président du conseil départemental est bien dans la gestion des moyens. Ce qui peut paraître dans certains cas d'espèce comme de la provocation.

À suivre.