SOCIETE
Le maire de Migennes François Boucher allume le préfet de l'Yonne
le jeudi 03 mars 2016, 22:38 - SOCIETE - Lien permanent
Contre l'avis du préfet et de l'inspectrice d'académie le maire de MIgennes, François Boucher, n'a pas autorisé la tenue dans l'école des cours de turc dispensés dans le cadre des activités péri-scolaires, mercredi après-midi. Le maire de Migennes explique sa décision et le contexte qui y a mené, notamment les directives, qu'il juge brutales, du préfet de l'Yonne
MIS À JOUR LE 9 mars à 16 heures
LES COURS DE TURC ONT REPRIS À MIGENNES
Mercredi après-midi, les cours de turc et d'arabe ont repris après une interruption. Les chefs des trois établissements scolaires étaient présents pour ouvrir et fermer les bâtiments, comme l'exige le maire de Migennes pour raison de sécurité. L'enseignante de turc n'a pas eu à aller chercher les clefs à la mairie comme elle le faisait auparavant. Mais rien n'est acquis, car rien ne dit que les directeurs d'école seront présent tous les mercredis et jeudis.
Le maire de Migennes se félicite de cette reprise, les "services de l'État jouant leur rôle et assumant leur responsabilité".
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"Le préfet de l'Yonne a mis une pression pas possible sur les maires qui n'en revenaient pas ... J'applique..."
Commentaires
Le maire persiste et signe; il dit agir sur instruction du préfet, alors pourquoi ne l'écoute pas lorsque le préfet ordonne qu'il doit laisser libre d'accès à ces cours, car or champ de compétences du maire ?
Pourquoi le maire insiste que ces cours relèvent du périscolaire en ne se basant sur aucun fondement juridique? L'Etat les considèrent en enseignement "scolaire", pourquoi déroger au cadre légal ?
Pourquoi le maire qui dit agir au nom de la sécurité, propose t-il une salle communale à ces enseignements, y aurait-il moins de risque ?
Pourquoi le maire insiste sur le fait que l'enseignante parle à peine le français, est-ce la raison que le risque soit plus grand, le maire peut-il intervenir quant à la désignation des enseignantes de langue attachés à l'éducation nationale?
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Il y a tellement de contresens, de paradoxe, dans les propos du maire...