Quatre syndicats appelaient à manifester, quatre autres ont choisi pour le moment de discuter le texte.

Ce projet de loi est la réponse proposée par le gouvernement face au chômage de masse et à la précarité. Il a pour but d’améliorer la compétitivité.

Le texte est porté par la ministre du Travail Myriam El Khomri. Il comporte quatre grands chapitres. Les trois premiers issus des rapports Badinter et Combrexelle ne posent pas de problèmes aux syndicats. C'est le quatrième qui est problématique. Il contient des dispositions qui auraient du être intégrées dans la loi Macron 2.

Certaines ont défrayé d'emblée la chronique. Celle qui instaure la primauté des accords d'entreprise en matière de temps de travail, celle qui plafonne les indemnités prud'homales de licenciement, et celle qui modifie les conditions de licenciement économique. Ces mesures ont toutes été imposées par Macron, au dernier moment, lors de la dernière réunion interministérielle, et n'ont fait l'objet d'aucune concertation avec les syndicats, rapporte le Canard Enchaîné dans sa livraison de mercredi.

C'est pourquoi  Mailly (patron de FO) ne se gêne pas pour dire que c'est la loi El Macron qui a provoqué le conflit.

Et d'allumer le ministre de l'Économie qui dans une interview au JDD, dimanche, explique qu'il faut s'entendre avec les syndicats,les respecter et discuter avec eux. Supercherie.

 

 

 

Place de l'Hôtel de ville à Auxerre devant la mairie (DR)

 

 Le défilé place des Cordeliers (DR)

 

Le cortège a buté sur les grilles de la préfecture (DR)