Capture de la plaquette du Mondial féminin

 

Une réunion qui apparaît comme décisive est prévue, jeudi en début d'après-midi à Auxerre qui réunira autour de la table les représentants de la région Bourgogne-Franche-Comté, dont la vice-présidente déléguée aux sports elle--même, un chef de projet de la fédération française de football, le maire d'Auxerre et l'adjoint aux sports, le président du conseil départemental et les représentants de l'AJA.

Cette réunion organisée par Thierry Corniot, maire de Seignelay, membre de l'association AJA, a été préparée depuis quelques semaines. L'ancien ailier de l'ASUC Migennes a rencontré les uns et les autres, individuellement et a évoqué le dossier qu'il a exhumé.

Certes le cahier des charges, en première lecture, avait de quoi faire peur car on pouvait en déduire que l'affaire allait coûter un os à la ville qui n'en a pas les moyens. Or au décryptage avec le chef de projet de la FFF, la situation paraît beaucoup moins contraignante.

D'un mot, le Mondial féminin en 2019, dure un mois. Si Auxerre est candidat ville hôte et est choisi, 6 matchs se dérouleront au stade Abbé-Deschamps et trois équipes nationales seront basées dans l'Auxerrois à proximité de Paris. Ces équipes et leur staff, il faudra les convoyer en organisant les flux. Cet événement aura un vrai retentissement d'autant que le foot féminin se développe à grande vitesse et constituera le phénomène des années à venir. Ces animations à Auxerre ne peuvent qu'être profitables pour les acteurs économiques de la ville.

L'AJA, la FFF, le conseil régional, le conseil départemental et la mairie d'Auxerre sont d'accord pour partager les frais afférents. Il reste à lister et répartir les charges. C'est l'objet de la réunion prévue jeudi à Auxerre.

Certes, rien n'est joué, mais jamais les partenaires ne s'étaient réunis autour d'une table. Il existe donc un espoir que nous confirme le maire Guy Férez dans une interview à Auxerre TV