Corinne Vollet Limido, citée dans l'affaire des Panama Papers. Elle est l'actionnaire principal de la SAOS AJA et administrateur, depuis le décès de Emmanuel Limido, l'année dernière (DR)

 

Voici l'extrait du Monde qui évoque le cas de l'AJA.

"Il est souvent difficile de savoir avec certitude à quelles fins ont été créées ces structures (les sociétés offshore Ndlr), rarement utilisées dans un objectif de transparence.

Une chose est sûre : plusieurs patrons de clubs de football français leur trouvent un intérêt certain, à l’instar de Corinne Vollet-Limido, propriétaire de l’AJ Auxerre, pensionnaire de Ligue 2.

Son nom apparaît lié à Marron Investments Associates SA, sur laquelle elle possède depuis mai 2006 une procuration. Le 17 mai 2006, cette société a ouvert un compte à la Fortis Banque (devenue BGL BNP Paribas), au Luxembourg.

Depuis 2011, Centuria Capital Luxembourg, une société d’investissement qui représentait 4 milliards d’euros en 2014, est le client de Marron Investments Associates SA.

Fondée par son mari, Emmanuel Limido – il est mort le 30 mai 2015 après avoir fait fortune dans la banque –, Centuria Capital Luxembourg est le client d’au moins six sociétés offshore apparaissant dans la base de données de Mossack Fonseca (1)

Mme Vollet Limido n’a pas répondu à nos sollicitations.

Joint par Le Monde, son avocat, Me Jean-Luc Michaud, également administrateur de l’AJ Auxerre, a estimé qu’il n’avait « rien à dire » sur le sujet. « Je vais simplement dire une généralité. Rien n’interdit à quelqu’un d’avoir une société offshore. »

L'avocat précise que "Centuria Capital Luxembourg est détenue par Centuria Capital, elle-­même détenue par LFC Invest, qui est la holding patrimoniale de la famille Limido". Une holding dont Corinne Vollet Limido "est la gérante". 

C'est cette même société LFC Invest qui détient 100% de la société AJA XXL, qui détient elle­-même 60% de la SAOS AJA.

 

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(1) Mossack Fonseca est un cabinet panaméen spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015, dont 11,5 millions de fichiers ont été exploités par le Consortium international des journalistes d'investigation.