1,3 milliard d’euros (+ 9%) tel est le montant du budget de la région Bourgogne-Franche-Comté prévu pour l'année 2016. La section investissements mobilise un peu plus de 400 millions d’euros. 

« La dégradation de la situation financière » du conseil régional « est quasiment inévitable dans un contexte où ses dépenses évoluent plus rapidement que ses recettes (qui sont même orientées à la baisse) ».

C’est l’une des conclusions du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) qui relève que la loi NOTRe prévoit de nouveaux transferts de compétence aux régions.

Des élus de l'opposition de l'Yonne LR-UDI (le chef de file Éric Gentis Sénonais, Dominique Vérien et Jean-Philippe Saulnier-Arrighi Puisaye) ont exprimé, au cours d'une conférence de presse tenue au Maxime à Auxerre, mercredi matin, leur déception à la lecture du projet de budget qui sera soumis, vendredi, à l'assemblée régionale Bourgogne-Franche-Comté, par le nouvel exécutif socialiste présidé par Marie-Guïte Dufay.

Ils observent une hausse des dépenses de fonctionnement  de l'administration de l'ordre de 12%, une baisse  des recettes et une stagnation des investissements, une baisse des crédits affectés à la recherche et au développement - secteur fondamental pour le développement économique - ainsi que l'absence de signe fort dans quelque domaine que ce soit. Il y aura recours à l'imposition via l'augmentation des cartes grises.

Ils notent également que l'Yonne est délaissée et que les lignes férroviaires du Morvan semblent condamnées dans la mesure où les crédits affectés à l'aménagement d'abri-bus sont prévus dans les communes des parcours concernés.

 

De gauche à droite, mercredi matin au petit déjeuner : Dominique Vérien, Éric Gentis et Philippe Saulnier-Arrighi, conseillers régionaux LR-UDI d'opposition au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté (DR)