Le schéma de rachat de l'AJA par une grande société chinoise semble cousu de fil blanc.

1/ Le groupe chinois achète 60% des actions de la Saos détenu par Corinne Limido, actionnaire majoritaire, pour 6 millions d'euros.

2/ Chaque année, la société chinoise apporte 2 millions d'euros sous forme d'augmentation de capital.

Ceci ne permet pas de remonter en ligue 1 car ce montant ne fait que couvrir les pertes annuelles sans un sou d'investissement. La remontée en ligue 1 sous-entend des achats de joueurs et des salaires motivants ce qui est incompatible avec les moyens donnés.

Très vite le nouvel actionnaire prend le contrôle total de l'AJA. Il peut donc modifier les statuts comme il veut sans la moindre opposition. Il faudra cependant modifier la forme juridique de la SAOS car celle-ci implique une minorité de blocage pour l'actionnaire minoritaire.

3/ Le nouveau groupe prend alors le contrôle de fait de l'ensemble des biens de l'AJA.

Voilà le schéma prévu.

Sauf si l'association AJA, actionnaire minoritaire (par l'intermédiaire de ses représentants au conseil d'administration de la SAOS) qui dispose, statutairement, d'une minorité de blocage au sein de la SAOS (société à objet sportif) refuse l'augmentation de capital.

Selon nos informations, les dirigeants de la grande société chinoise de services, ne connaissent rien au football.

Un conseil d'administration de la SAOS devrait se réunir dans les prochains jours afin d'étudier les conditions de l'offre de rachat et procéder, le cas échéant à un vote.

L'actionnaire minoritaire devra procéder à une assemblée générale de l'association AJA composée de 35 membres afin de décider du positionnement de l'association AJA.

 

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