SOCIETE
Nuit d'horreur sur la promenade des Anglais à Nice
le vendredi 15 juillet 2016, 07:30 - SOCIETE - Lien permanent
L'attaque d'un camion blanc qui s'est produite après le feu d'artifice a fait au moins 84 morts, selon un nouveau bilan. L'état d'urgence prolongé. Au centre de dons du sang, les donneurs affluent. Deuil national samedi, jusqu'à lundi
Localisation (DR)
Le feu d'artifice du 14-Juillet vient d'être tiré, à Nice, jeudi soir.
Sur la promenade des Anglais, un camion blanc prend de la vitesse et fonce dans la foule, rassemblée pour l'occasion.
Le bilan est très lourd : au moins 84 morts, dont plusieurs enfants, et 18 blessés en état "d'urgence absolue", selon un bilan du ministère de l'Intérieur diffusé vendredi 15 juillet, à 7h30.
Le conducteur du camion qui était seul à bord a été abattu par les forces de l'ordre.
Le poids lourd blanc "a changé de trajet au moins une fois" durant sa course de deux kilomètres, selon une source policière. "Il a clairement cherché à faire un maximum de victimes", a-t-elle estimé. Une fois son véhicule arrêté, le conducteur a tiré à plusieurs reprises avec un pistolet avant d'être abattu par la police, selon des sources proches de l'enquête, citées par l'AFP.
Le chauffeur a été formellement identifié, vendredi matin, peu avant 10 heures. Des papiers d'identité au nom d'un Franco-Tunisien de 31 ans, domicilié à Nice, avaient été retrouvés à l'intérieur du camion. Ils appartiennent bien à l'homme abattu.
Ce dernier était connu pour des faits de droit commun, principalement des violences.
L'État d'urgence prolongé
Huit mois après les attaques jihadistes commises en novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, François Hollande a évoqué "une attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié", quelques heures après les faits.
Le chef de l'Etat a annoncé la prolongation de trois mois de l'état d'urgence, qui devait s'achever le 26 juillet.
Il est attendu à Nice vendredi en compagnie du Premier ministre Manuel Valls, qui a évoqué dans la nuit une "immense douleur".
Le chauffeur du camion a été tué après un échange de tirs. Il a été formellement identifié (DR)
Commentaires
Le plus triste est d'avoir permis à un homme, condamné auparavant pour divers délits graves (violences à mains armées, violences conjugale) de rester en France, alors que ce dernier était parfaitement expulsable car tunisien (et non, franco-tunisien comme le suggère l'article) et possesseur d'une simple carte de séjour (dont la loi permis son annulation en de pareils cas de violences).
Il est temps d'arrêter de faire les beni oui-oui en France