TOUT LE SPORT
L’UJSF condamne fermement les agissements du FC Tours
le samedi 30 juillet 2016, 11:10 - TOUT LE SPORT - Lien permanent
Ce vendredi 29 août, lors de la 1ère journée de Ligue 2 de football, deux journalistes professionnels se sont vu refuser l’accès d’un stade et n’ont pas pu librement exercer leur métier d’informer. L'Union des journalistes de sports en France demande à la Ligue de football professionnel des sanctions exemplaires. Ce sont les syndics de presse qui gèrent les tribunes de presse et non les dirigeants de clubs "à la gueule du client ou au gré de leur humeur"
Au stade de la Vallée-du-Cher à Tours, avant la rencontre Tours FC – AC Ajaccio, nos confrères de la Nouvelle République du Centre Ouest, Frédéric Launay et Jean-Eric Zabrodsky, ont été interdits d’accès dans l’enceinte du stade par la sécurité, sur ordre des dirigeants du club du Tours FC et particulièrement son président, Jean-Marc Ettori.
La veille déjà, les journalistes de la Nouvelle République du Centre Ouest avaient été refoulés de la conférence de presse d’avant-match.
Ce vendredi, l’UJSF a immédiatement alerté les dirigeants de la Ligue de Football Professionnel pour dénoncer la situation. Cette dernière est intervenue très rapidement auprès de son délégué missionné à Tours. Le délégué a alors pris l’initiative de faire accéder nos confrères dans la tribune de presse.
Mais à quelques minutes du coup d’envoi, les services de sécurité ont expulsé « lâchement » Frédéric Launay, sur ordre du président. Prenant autorité sur la décision du représentant de la LFP sur ce match, qui si près du coup d’envoi, ne pouvait plus intervenir.
Cette attitude d’un autre âge et d’une autre ère est une entrave grave à la liberté d’informer dans un état démocratique, mais aussi une violation caractérisée de la convention LFP-FFF-UJSF.
Jean-Eric Zabrodsky est également le syndic qui représente l’UJSF à Tours depuis plus de 30 ans. Lors de cet incident, juste avant l’intervention du délégué, il a été pris d’un malaise et conduit aux urgences. Un rapport de cause à effet que condamne l’UJSF tout en apportant à nouveau tout son soutien et ses vœux de rétablissement à son syndic.
L’UJSF demande solennellement à la LFP et à son directeur général, Didier Quillot, que non seulement pareils faits ne se reproduisent plus mais aussi, que le la LFP prenne des sanctions exemplaires à l’encontre du Tours FC.
Aussi, l’UJSF transmettra, dès lundi, le dossier à son cabinet d’avocat pour qu’il étudie toutes suites à donner à cette affaire, dont celle d’engager des poursuites judiciaires.
Commentaires
Nul , Nul, petit et autres qualificatifs pour ce président qui me rapelle un dirigeant d,un grand pays théatre d'un coup d'état également ...a un degré moindre bien sure on s'en prend aux journalistes quand on ne respecte pas la voie de son maitre !!! Bon sang ou va t'on? Il y a l'état d'urgence à Tours??
tout à fait scandaleux mais il faut tout nous dire des relations personnelles entre le président du club et le journaliste. cela me rappelle, dans l'autre sens, une interdiction de parler des activités culturelles et sportives d'un ancien correspondant de l'yonne républicaine lancée par un rédacteur en chef-adjoint de ce journal. et, sur ce point, pas d'émotion particulière. sauf de la part du rédacteur en chef du journal du centre qui a dit que c'était contraire à l'éthique du groupe et de la presse, en général. mais rien n'a changé depuis. et pourtant il n'y a au aucune injure ou mensonge de la part de ce correspondant très apprécié mais qui a eu le tort de s'en aller en faisant savoir qu'il partait de son propre chef pour éviter que le journal ne raconte qu'il avait été viré, comme cela avait été dit auparavant pour une autre personne.
alors scandale dans un cas et pas dans l'autre ?