Il y a la réalité.

Et la réalité virtuellle.

À l'heure du Pokémon plus.

Grand moment, ce soir, sur TF1 en perte d'audience.

Emmanuel Macron ministre de l'Économie, explique la raison de sa démission.

Et surgit l'homme, discret jusque là, ou plutôt pas trop explicite.

Un vrai moment.

De l'info et de la com. On serait prêt à suivre ce discours.

Mais, ... quelle sincérité, quelle conviction, quelle analyse pertinente, dans laquelle se retrouveront bien des Français.

Jamais dans notre République, un candidat à la présidence, n'a pu percer s'il n'était le candidat d'un parti dans notre système bipartisan. Mû par le système uninominal à deux tours, qui écrase les petits donc les nuances.

D'un mot. Il y aura en France un avant et un après Macron.

Ce dernier, quoiqu'on en pense, incarne la rupture, une vraie rupture. Géniale ou ridicule.

Il y a un avant Macron.

Et il y aura un après Macron.

Mais, ...  qu'est-ce qu'il paraissent tous vieux voire archaïques tout d'un coup, les Sarko, qui revient dans l'arène après avoir été éjecté par le peuple, les Mélenchon avatars d'un autre monde, les Marine Le Pen digne de Dallas le feuilleton.

Et Hollande le massacré, trahi, dont on devine qu'il serait encore capable de tirer les ficelles.

Macron l'échappée belle direz-vous ... Pourquoi ?

Tout simplement, c'est une référence au titre d'une chronique d'Antoine Blondin, le bègue, un maître. Et à Denis Lalanne fine plume de nos rêves les plus fous.

 

Pierre-Jules GAYE