Le président de la communauté d'agglomération et maire d'Auxerre Guy Férez, a été bien aidé pour couper le fameux ruban au pied de la scène (DR)

 



 

 

Ahhh...! Où sont passées les foires d'antan et les inaugurations au pas lent du chameau. Les uns et les autres s'arrêtaient devant les stands pour serrer les mains et tailler un brin de causette. Politesse, bienveillance et convivialité étaient de rigueur.

Où se sont évaporés les discours politiques délivreurs de messages et de bonnes nouvelles souvent, à tout le moins de voeux pour le bon commerce et les affaires qui favorisent l'entente et la satisfaction entre les humains ?

Heureusement que le ridicule ne tue pas ..., sussura une personnalité prise dans le cortège, d'abord coupé en deux aux deux bouts de la foire, deux faux départs qui impliquèrent une demi heure de retard, puis invité à déambuler dans les allées derrière des musiciens et danseuses en file indienne aux sons d'une musique des antipodes. 

Les discours politiques traditionnels qui donnaient du relief à l'événement, ont été remplacés par des discours-programme fleuve des organisateurs de la foire, qui se renouvelle, on veut bien le croire à force de l'entendre répéter à l'envi.

Le scoop fut donné par Guy Ros le boss qui ne sachant quoi trop dire confessa-t-il, s'est plongé dans les archives et l'histoire pour retrouver l'origine de la foire d'Auxerre.

 

Notre Dame de Septembre

 

Oyez oyez braves gens ! Elle date de 1685, date à laquelle les responsables de la cité  constatant que le commerce périclitait, décidèrent de le relancer par l'organisation de quatre foires à différents moments de l'année dans la région auxerroise. Celle de Notre-Dame de septembre demeura au travers des siècles et la voici encore aujourd'hui, bien vivante, fut-elle exilée sur la rive droite, surfaces et parkings obligent.

Au détour des allées larges et clean, Frédérique Colas, vice-présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté en charge de l'environnement, membre de la commission transport, Gilles Demersseman conseiller régional et Éric Gentis, conseiller régional membre de la commission transport, nous ont développé leur point de vue sur le drame qui se joue à Alstom à Belfort dont l'annonce de la fermeture du site semble avoir pris l'actionnaire minoritaire qu'est l'État, de court.

Ces propos volés au cérémonial décidément très Tahitien et bien encadré, constituèrent d'authentiques moments privilégiés de récréation en forme de bol d'air pour l'esprit curieux.

Ce fut ausi un bonheur de croiser les regards entendus, complices, souriants ou franchement hilares des participants.

 

P-J. G.

 

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LE PROGRAMME DÉTAILLÉ ICI

 

Guy Ros au pupître (DR)

Patrick Gendraud, 1er roi du conseil départemental dans le rôle de vice-président

 

Guy Paris 1er adjoint au maire d'Auxerre au bord de la crise de fou-rire

 

Les directrices des agences de tourisme de l'Yonne et d'Auxerre étaient présentes fidèles au poste

 

La Maison de l'entreprise et la CCI n'en pensent pas moins, n'est-ce pas Jean-Marc ...?

 

Le préfet Jean-Christophe Moraud a bon goût

 

Là ça commence à moins rigoler... le député Guillaume Larrivé arbore un nouveau look

 

La vice présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté, la Jovinienne Frédérique Colas et le conseiller régional Poyaudin Gilles Demersseman, ont répondu aux questions d'AUXERRE TV sur Alstom

 

Éric Gentis conseiller régional, ici aux côtés de Valérie Leuger conseillère départementale d'Auxerre, a également exprimé son point de vue sur le dossier Alstom qui concerne directement la région BFC

 

Le préfet et la vice-présidente du conseil régional en charge de l'environnement

 

 

En final avant la flûte de champagne, certains ont dansé