Après deux matches de bien mauvaise et surprenante facture, les Ajaïstes retrouvent le stade Abbé-Deschamps.

Il va falloir cravacher car l'adversaire du jour, le Stade de Reims, troisième au classement, va vouloir récupérer deux points perdus faute de réussite (mais aussi à cause d'un énorme Hartock le gardien du stade Brestois) face aux Bretons leader du championnat avec six points d'avance.

Cette saison 2016-2017, voit pour la première fois, les deux équipes s’affronter en championnat professionnel à Auxerre. À la fin du mois de septembre, les Champenois, équipe dans laquelle évolue Grégory Berthier, un espoir Ajaïste, avaient donné une leçon de réalisme aux Auxerrois, sur le score sans appel de 3-0. C’est à ce jour la plus large victoire rémoise en championnat.

Rémi Fournier, Baba Traoré et Ibrahim Sangaré sortent du groupe et font les frais de l'élimination à Fréjus en Coupe de France.

L'arrière latéral gauche Kenji-Van Boto fait son retour. 

Cédric Daury homme de dialogue et d'échanges, s'est montré plus directif, depuis mardi, afin de recadrer les joueurs après la piètre production contre une équipe de CFA.

Il va falloir cravacher, oui, parce que les 4 points retirés sur tapis vert à Orléans - ce qui anéantit leur belle production à Amiens 0-2 - qui permet à Auxerre de ne plus être barragiste, ne sont pas définitivement perdus, le club ayant fait appel de cette décision très pénalisante sur le plan sportif pour une question de retard de comptes envoyés à la DNCG, la direction nationale du contrôel de gestion du foot professionnelle. En effet, en appel, la sentence pourrait être réduite.

Autrement dit, les Auxerrois ne doivent et ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour sauver sa saison.

C'est peut-être le match au Havre qui est le plus inquiétant, un match où les Bleus n'ont rien montré. l'élimination en Coupe si elle est décevante en soi, a révélé un manque d'engagement et de concentration sans même évoquer la qualité du jeu déployé. Une élimination salutaire si elle permet aux Auxerrois de repartir de l'avant et de monter en régime au tableaux d'affichage et au classement.

Les Bleus sont attendus au tournant et ils le savent. Le doute s'est-il à nouveau installé ? Ou bien n'est-ce qu'une mauvaise passe passagère comme cela arrive à toutes les équipes ? Les meilleures, arrivent en jouant mal à limiter la casse voire à maintenir le cap.

On est dans le money-time, il ne faudrait pas s'y tromper. Chaque point engrangé vaut de l'or. Et tout se jouera jusqu'à la fin. Le système à 5 défenseurs a fait globalement ses preuves en apportant un renouveau. Il faudra bien ça pour endiguer les assauts rémois. Mais c'est l'ensemble du jeu défensif qui importe, l'animation du jeu et l'état d'esprit qui feront la différence.

 

P-J. G.

 

Le groupe auxerrois : Boucher, Lenogue - Aguilar, Sparagna, Tacalfred, Sané, Boto - Obraniak, Goujon, Touré, Konaté, Ba - Fumu Tamuzo, Yattara, Ayé, Courtet

 

Le groupe rémois : Carrasso, Lemaître - Métanire, Traoré, Jeanvier, Weber, Bouhours - Kankava, Devaux, Da Cruz, Diego, Berthier - Chavarria, Kyei, Baldé, Oudin