POLITIQUE
La Puisaye-Forterre communautaire en voie d'implosion
le lundi 28 août 2017, 11:44 - POLITIQUE - Lien permanent
La fusion des communautés de communes de Puisaye-Forterre portée par le "Pays" (*) puis, depuis janvier par la loi NOTRe, plutôt que de rassembler et jouer l'effet de levier, divise et alimente interrogations et inquiétudes. Si quatre communes demandent à rejoindre la Nièvre, la commune nouvelle de Charny Orée qui se sent exclue, va demander de porter aux votes à la CDCI (commission départementale des intercommunalités) son rattachement à la Communauté des communes du Jovinien. Bléneau et Champignelles pourraient suivre
Le puzzle communautaire poyaudin va-t-il tomber en pièces ?
Le maire de Charny Orée commune nouvelle, Michel Courtois, ancien conseiller départemental, n'en fait pas mystère, lui et son conseil municipal examinent de près la route de sortie (un plan B) de la comcom de Puisaye-Forterre, avant la fin de l'année, comme cela lui est permis de faire. Tout le monde est au courant, même le député Guillaume Larrivé, vivement pris à partie par un adjoint, la semaine dernière, lors d'une réunion à Charny. Ce dernier minimise et est même dans le déni de la réalité puisqu'il a déclaré à Auxerre TV, au soir de la cérémonie de la Libération d 'Auxerre le 24 Août, qu'il n'y avait pas de problème.
Il est vrai que le nouveau président de la nouvelle vaste communauté de communes de Puisaye-Forterre, le président Jean-Philippe Saulnier-Arrighi (LR) est une pièce politique maîtresse dans le dispositif du député LR, élu à nouveau avec les voix du Front national à la députation dans la première circonscription. Il le protège donc et d'autant plus que l'élu maire de Moulins-sur-Ouanne, élu conseiller régional d'opposition en remerciement de s'être maintenu au second tour aux élections sénatoriales de septembre 2014, a permis au sénateur sortant Henri de Raincourt (LR) d'être élu de justesse aux dépens de Dominique Vérien (présidente de l'UDI) bien placée.
Si les crispations se font de plus en plus fortes et que les relations se tendent au sein du conseil communautaire, aux dires de plusieurs élus de divers horizons géographiques et politiques, c'est essentiellement en raison du mode de gouvernance et de la personnalité du président, qui ont déjà fait quelques dégâts tel le départ de la directrice générale du "Pays" laquelle a écrit et rendu possible techniquement cette fusion des services. La DGS est considérée et reconnue comme quelqu'un de compétent et talentueuse dans la gestion des aides européennes et des relations avec le conseil régional.
L'absence de véritable concertation et la politique définie au travers de quatre projets sans planification financière pluriannuelle, dont certains font polémiques, expliquent ces tensions ainsi que la reconsidération des solidarités territoriales.
Quatre projets
- Le projet de nouvelle piscine couverte à Toucy dont le coût est estimé à plus de 7 millions d'euros HT est contesté. D'abord c'est un vieux projet de la communauté des communes du Toucycois, depuis 2002 au moins, qui n'avait pas une base de population suffisante.
L'occasion est belle avec la communauté des communes de Coeur de Puisaye puis aujourd'hui, la comcom de Puisaye-Foreterre, bref la grande Puisaye, de l'élargir en passant de 10 000 à 37 0000 habitants. Il reste que cet équipement communautaire qui s'implanterait à Toucy apparaît aux yeux de beaucoup comme estampillé local cité Pierre-Larousse, un équipement communautaire éloigné. Eût-il été prévu à Mézilles, centre géographique de la Puisaye, au coeur des territoires, le projet aurait été regardé différemment.
- Le projet d'Hôtel étoilé à Saint-Fargeau par l'opportunité d'acquisition de l'établissement hôtelier Le Petit Saint-Jean promenade du Grillon, qui a fermé voilà huit mois, provoque de nombreuses réactions diverses.
Pour faire court, d'aucuns estiment inacceptable d'allouer des fonds publics à un établissement qui sera en concurrence avec d'autres établissements privés alentour (hôtels dont Blanche de Castille à Bléneau, chalets, gîtes) qui se battent au jour le jour pour survivre, sachant que du 1er novembre au 31 mars, plus un seul car touristique ne passe en Puisaye et surtout il n'y a aucun partenaire privé identifié (porteur de projet) pour prendre le risque aux côtés de la collectivité.
En outre certains considèrent qu'un autre projet avec des fonds privés ceux-là, aggraverait les conditions de la concurrence aux dépens de tout le monde et aboutirait à des fermetures par ailleurs. L'idée d'attirer des clients plus longtemps en Puisaye - 2,3 jours plutôt qu'une seule nuit - par un établissement haut de gamme non seulement ne s'imposerait pas mais pourrait être contreproductive.
Absence de visibilité
Enfin, il semblerait qu'il n'y a pas de visibilité sur cet hôtel haut de gamme à St Fargeau d'environ 36 chambres, investissement prévisionnel financier qui implique un montage financier hasardeux.
L'investissement immobilier serait porté par l'EPF régional (établissement public foncier) qui n'a pas validé le montage et dont Jean-Philippe Saulner-Arrighi vient d'être nommé administrateur.
La cotisation à cet établissement coûterait un point de taxe au contribuable de Puisaye (soit à peu près 70 000 euros) juste pour voir ; c'est-à-dire que le financement n'est pas acquis.
La collectivité est incapable de financer seule cette opération.
Enfin, les fonds européens sont plafonnés à 20% maximum pour ce type d'investissement. Autrement dit, les charges d'emprunt risquent d'être exrêmement lourdes pour ce type d'investissement qui vient concurrencer les initiatives privées avec des fonds publics sans réalité économique
Ce projet est porté par Florian Bourgeois, vice-président en charge de l’économie, maire de Chevillon qui ne siège plus depuis des semaines à la Commune Nouvelle de Charny Orée tellement son attitude est contestée et sa posture intenable. Dans le cas d’un rapprochement de commune nouvelle avec une autre collectivité, il en ferait les frais. Tout comme le risque d’une défaite aux prochaines municipales de Chevillon. Il lorgne sur Toucy, tout comme Isabelle Froment-Meurice élue de Villiers-Saint-Benoit et conseillère départementale, vice-présidente chargée des musées.
- L'aménagement de la voie centrale, le chemin écologique de Puisaye-Moutiers-St-Sauveur-Bourdon-Écluses de Rogny-Briard, lui, ferait consensus. Il reste à décrocher les financements ... et optimiser les opérations. L'étang de Moutiers serait aménagé ainsi que les abords du Bourdon et Saints.
- L'aide à la réhabilitation de l'hébergement du centre potier à Saint-Amand, où des stagiaires arrivent de toute la France, est un projet qui semble s'imposer mais qui nécessite une étude et les financements appropriés.
Saulnier-Arrighi s'enferme
L'absence de visibilité financière et de programmation constitue un motif de défiance qui s'intensifie et se prolonge depuis le début de l'année, en dépit des efforts consentis par le président Monsieur Saulnier-Arrighi dont l'autoritarisme et la capacité d'écoute relative connus, ont le don d'agacer des élus.
A part Guillaume Larrivé, le président à fort peu d’alliés car il n’y voit aucun intérêt pour lui-même.
Les relations avec la Région ne sont pas simples du fait de sa volonté permanente en tant qu'élu de l'opposition de vouloir s'opposer et tenter de piéger la présidente lors des débats publics dans un rôle peu constructif.
Il a fait savoir au regroupement départemental des présidents d’intercommunalités 89 qu’il n’avait rien à faire avec ses paires pour les projets structurants.
Le président aurait en outre tenu des propos déplacés dans le cadre du projet de mutualisation des Écoles de musique auquel il s’est raccroché créant des tensions avec ses élus portant le projet et issus de Charny.
Surtout enfin, il s'est enfermé après cette victoire, dans un clivage gauche/droite dont les citoyens ne veulent plus entendre parler et l'ont signifié de manière limpide lors des élections présidentielle et législatives.
La maîtrise des dépenses dans un contexte contraint où les collectivités voient diminuer d'année en année les dotations qui leur sont dévolues, l'incertitude qui pèse sur les prochaines évolutions, guère souriantes, dans ce domaine, amènent les élus communautaires à se montrer prudents et à demeurer sur une certaine réserve.
En clair, pas question de charger la barque et pas question de se faire embarquer sur des projets qui ne soient pas tirés au cordeau, transparents et programmés financièrement au cent près.
La commune nouvelle de Charny Orée est l’une des plus visionnaires du territoire avec une culture industrielle. Sa force de réflexion lui donne une capacité d’anticipation et de prospective que chacun reconnaît.
Enfin, il apparaît que les élus en général et ceux de Charny en particulier (ils ont toujours voté les délibérations et ne se situent pas dans l'opposition comme le prétend le président Saulnier), souhaitent avancer pas à pas, sans précipitation, ensemble, dans le respect de la diversité des territoires et de leurs besoins et attentes.
Autrement dit, la demande en Puisaye est plus politique qu'économique pour gérer le développement du territoire.
Le président Jean-Philippe Saulnier-Arrighi a beau claironner que la communauté des communes de Puisaye-Forterre est la plus grande de l'Yonne en termes de superficie en m2, cela ne suffit pas.
Rassembler et non diviser s'impose plutôt que vouloir cultiver le contentieux et les procès. Au moment où la Puisaye-Forterre n'apparaît pas unie et se délite. Un homme, seul, en portera la responsabilité et les conséquences seront fâcheuses.
La politique est l'art du possible. Elle consiste donc à formuler des propositions et suggestions qui puissent être et seraient acceptées.
Pierre-Jules GAYE
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Article Mis À Jour mardi 29 août à 12 heures
Le conseil communautaire de Puisaye-Forterre s'est réuni, lundi soir, à Saint-Fargeau.
Sur les 92 élus convoqués en bonne et due forme, 13 étaient abents.
Il a été procédé au vote notamment, sur l'acquisition de l'Hôtel le Petit Saint-Jean à St-Fargeau. La délibération a été adoptée par 42 voix pour, 31 contre et 6 abstentions.
Des conditions suspensives techniques et financières ont été inscrites dans la délibération.
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(*) Le pays est une catégorie administrative française d'aménagement à caractère géographique désignant un territoire présentant une « cohésion géographique, économique, culturelle ou sociale, à l'échelle d'un bassin de vie ou d'emploi » afin d'exprimer « la communauté d'intérêts économiques, culturels et sociaux de ses membres » et de permettre l'étude et la réalisation de projets de développement. Ce statut a été créé en 1995 par la Loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire (LOADT), dite Loi Pasqua du 4 février 1995, renforcé par la LOADDT (dite Loi Voynet) du 25 juin 1999. Les pays peuvent être représentés et gérés sous différentes formes juridiques : syndicat mixte de pays, association, groupement d'intérêt public… Leur financement provient de la participation de leurs membres (Communautés de communes, communes) et de multiples contrats avec le département, la Région, l’État (ex: les conventions territoriales dans le cadre des contrats de projets État-région), l'Union européenne, l'ADEME
Réhabilitation de la piscine à ciel ouvert de Toucy (déficit annuel de fonctionnement de 100 000 euros), choix d’une structure couverte ou suppression d’un équipement qui reste trop coûteux : l’avenir de l’établissement intercommunal, basé à Toucy, est en suspens. Le nouveau projet communautaire prévoit une piscine couverte à Toucy. Coût estimé 7 millions d'euros HT (DR)
L'Hôtel le Petit Saint-Jean promenade du Grillon à Saint-Fargeau a fermé voilà 8 mois. L'idée du conseil communautaire est de le racheter pour le réhabiliter avec des fonds régionaux notamment, afin d'en faire un établissement haut de gamme afin de retenir les touristes plus d'une seule nuitée (DR)
L'étang de Moutiers serait privilégié dans le projet d''aménagement du chemin de la Puisaye jusqu'aux 7 écluses de Rogny. Depuis le village natal de Colette à Saint-Sauveur, découverte des chemins verts, du village de Moutiers et de l'étang de Moutiers où traînent encore quelques cornuelles (DR)
Hébergements au centre de formation CNIFOP. Un ensemble à réhabiliter. Le Centre de Formation aux Métiers de l’Art et de la Céramique créé en 1976, niché à Saint-Amand, est un agréable lieu ou il fait bon d’y séjourner. Pour profiter pleinement de la formation, l’Ema-Cnifop bénéficie d’un complexe résidentiel, d’atelier équipés, de four à bois…. et de professionnels passionnés de céramique (DR)
Commentaires
Tout à fait d'accord avec TWIST.
L''actuelle déliquescence du territoire et l'absence totale de compétence pour mener une politique touristique intelligente illustre la faiblesse d'une gouvernance à la dérive, incapable de rassembler et de bâtir des projets communs partagés dans le consensus.
Oui la Puisaye sous sa forme communautaire actuelle est appelée à disparaître ainsi d'ailleurs que la première circonscription électorale de l'Yonne.
Force est de constater qu'il n'y a actuellement aucune personnalité marquante en Puisaye, capable d'être un vrai leader et de porter un projet crédible pour le territoire. En conséquence de petits potentats locaux parfaitement incompétents et complètement déconnectés du monde actuel s'étripent entre eux et sont surtout motivés par des jalousies et rancœurs plutôt que par l'intérêt économique du territoire.
L'analyse de Pierre-Jules Gaye est très pertinente et il fait très bien en cela son boulot de journaliste. L'illustration et les compléments d'info de Marieke sont aussi très importants à souligner et résument bien l'actuelle déliquescence du territoire et l'absence totale de compétence pour mener une politique touristique intelligente. On n'a pas à se comparer à Deauville ou Honfleur; C'est une comparaison stérile. Nous n'avons aucune vocation à un tourisme de masse en Puisaye. Comme le dit Marieke qui sait de quoi elle part, l'objectif doit être un tourisme de luxe, une offre de niche, qui rapporterait au territoire. Les parisiens ou autres citadins qui viennent ici s'en fichent de la mer ou de la montagne. Il recherche autre chose en venant en Puisaye, loin de la foule et avec des paysages intacts, un patrimoine authentique qu'il conviendrait de préserver, aider à la restauration plutôt que de dépenser l'argent public dans des projets voués à l'échec. Si l'on commençait par soigner notre environnement et embellir nos villages au lieu de les laisser se dégrader, il est certain que des professionnels du tourisme seraient alors séduits et viendraient s'installer. Les élus qui souhaitent le rachat de cet hôtel ne se posent même pas la question de savoir pourquoi cet établissement n'a trouvé aucun repreneur et reste fermé depuis huit mois ! Il est évident que s'il y avait un potentiel pour cet hôtel,il y a longtemps qu'il aurait été repris. Tous les groupes hôteliers ont des services spécialisés qui font en permanence des études de marchés partout en France pour rechercher les meilleures implantations. Si Saint-Fargeau présentait un potentiel réel de développement, cela se saurait. Mais cette ville actuellement est triste à pleurer; Les élus poyaudins sont non seulement incompétents mais en plus ils n'ont même plus ce bon sens paysan qu’avaient leurs aînés sans avoir fait "de grandes écoles".
@ Pimoulle , petite rectification la bataille de Fontenoy a eu lieu le 25 juin 841 , en 843 c'est , suite à cette bataille que fut signé le Traité de Verdun ....
voir le site que j'ai réalisé et consacré à cette bataille
www.fontanetum841.com
Marianne, il est facile de demander de ne pas se crêper le chignon comme si l'hystérie venait de nous... Votre comparaison avec des chattes en chaleur est suspecte, et déviante : l'opposition vous apparaît comme le fait de femmes jalouses et ridicules.
Marieke a magnifiquement résumé et repris les points douteux, sans aucun relents de jalousie.
Quant à la validité d'une "élection à une présidence", permettez-moi d'en douter, on a vraiment trop d'exemples - dans le monde entier - d'élections qui ne sont le fait que celles des copains satellites attendant leur récompense : seuls les faits démontreront quelque chose. Et ici, ça ne commence vraiment pas bien, et plutôt dans le style bras de fer...
Insulter le journalisme parce que votre cher Monsieur Saulnier Arrighi ne plaît pas est l'argument de qui n'en a pas : dites-nous donc que lui trouver de bien, à Monsieur Saulnier Arrogant.
Quand les vautours vont ils s'arrêter de tourner au dessus de cette proie convoitée qu'est la présidence de cette nouvelle com com.JP Saulnier Arrighi a été largement élu. Tous ces maires qui l'ont choisi sont ils des incapables? Alors, que Charny qui depuis le début s'applique à faire un travail de sape quitte cette com com pour se consoler de la défaite de A Drouhin....Y a du boulot ; alors relevons les manches et mouillons la chemise plutôt que de se crêper le chignon comme des chattes en chaleur ...Cet article est un déballage honteux de rancunes et ne sert pas la profession de journaliste; ni la mission des élus qui travaillent bénévolement pour leur commune .Alors sortez vos plumes pour écrire du constructif en toute objectivité.
Si je lis entre les lignes je comprends qu'on est en face de gros jaloux qui ne supportent pas que les idées venues des autres fonctionnent et que de l'argent circule sans trop savoir où il va. Ça me rappelle un autre sujet mis sur la place publique récemment et qui fait aussi polémique. Pourquoi est il si difficile d'avoir les comptes ???
Cet article montre que M. Saulnie-Arrighi n’a pas la capacité de réunion, et qu’il est plus dans la conspiration et la division, il ne sait pas faire équipe. En ce qui concerne le tourisme, après 4 années de travail en bénévole, j’ai jeté l’éponge à cause du comportement et le ton agressif de ce monsieur.
Les trois offices de tourisme sur le territoire (Cœur de Puisaye/Portes de Puisaye et Charny Orée en Puisaye) ont commencé un travail commun depuis 2015.
J’ai une petite connaissance du tourisme en Puisaye, surtout ce que les gens actuellement en place (les messieurs Saulnier-Arrighi et Rigault) qui gèrent, sans aucune connaissance actuellement leurs propres idées sur le tourisme.
On voit bien que même Guédelon n’a rien à faire avec eux!! Et là c’est un erreur monumental pour la Puisaye, Guédelon est notre ’tour Eiffel’ mais comme c’est du privé, cela ne sera jamais pris en compte par les élus…. comme eux ils disent gérer l’argent du contribuable. Ainsi, La Maison Colette et Le Château de Saint Fargeau sont dans la même situation….
Entretemps, les 3 OT ont reçu une subvention (en 2017 aux alentours de plus de 350K€) de la communauté des communes! Ce montant ne couvre pas le coût salarial des employés dans les 7 accueils.
Il n’y avait pas de budget pour la promotion!!! C’est en vendant des billets Guédelon/quelques activités organisés par les OT comme expositions/coups de coeur en Puisaye etc. que nous avons pu faire un guide!!!!!!!!!
Il faudra vraiment revoir la copie avant qu’il ne soit trop tard. Moi je me suis retirée, j’ai mis en place sur le territoire Puisaye-Forterre, en travaillant avec les 2 autres Présidents et surtout avec un équipe de personnel professionnel (ce qui ne m’a pas été favorable… de la part de ces Messrs Rigault et Saulnier…):
- Guide commun (en 40K exemplaires en 2017/20K en 2016)
- Site internet commun
- Slogan et Logo commun
- FB commun
- Twitter commun
- Instagram commun
- Adhésions commun
- Plan d’actions commun
J’ai été remerciée d’ingratitude, pas grave, j’ai réussi que La Puisaye-Forterre parle et donne une visibilité aux touristes d’UNE VOIX!
Rigault et Saulnier sont maintenant en train de mettre la fusion des 3 OT en place, pour cela ils ont un bureau d’étude, qui va donner son avis/conseil en septembre.
J’espère que vous allez vérifier ce qu’ils ont concocté.
Ils ont Guillaume Larrivé à leurs côtés….
Tout ça ne sent pas bon, et surtout ne tira pas bien vers le haut le tourisme en Puisaye-Forterre!
On aimerait que les personnes qui sont responsables pour le tourisme en Puisaye, se rendent compte que le Parisien a plutôt une portefeuille plus remplie que les gens d’ici, et que, pour les faire venir ici et de les rendre contents de leur visite, il faudra améliorer les prestations d’hébergement/restauration. Un Parisien viendra surtout pour le calme, un certain degré de luxe, accueil et veut se reposer.
Les attractions touristiques, assez folkloriques, sont encore trop basées sur les gens d’ici, qui ne peuvent pas ou ne veulent pas voyager, et sont à l’origine organisé par des associations pour les fêtes de villages/brocantes etc. Comme cela attire plutôt les locaux, cela restera une activité locale qui n’intéresse pas toujours et ne font pas venir le Parisien ou d’autres touristes.
D’ailleurs, on voit bien qu’avec Guédelon, La Maison de Colette et Les Estivales qui sont des lieux/activités touristiques entamés par des ‘gens PAS d’ici’ et attirent un public très divers ne sont pas très bien vus et donc accueillis par les locaux et même certains élus sont très hésitants cela les empêche de voir ailleurs pour avancer avec le monde autour d’eux. C’est comme ils ont peur que le changement leur fera tout perdre.
Je pense qu’il faudra donc faire un travail pédagogique en intégrant les locaux (en commençant avec les Maires et leurs conseillers municipaux) pour montrer que le tourisme pourrait être très bénéfique pour le territoire Puisaye-Forterre.
On pourrait commencer de faire un questionnaire (par le biais de l’OT et la Comcom) en demandant à tous les Maires (ce sont eux qui sont les ambassadeurs auprès de leurs villageois) ce qu’ils ont visité sur le territoire Puisaye-Forterre en 2017; s’ils connaissent le site web et guide touristique de l’OT etc. Organiser des ‘éductours’ (obligatoires) pour les ouvrir les yeux vers les activités/lieux pour mieux connaître l’offre touristique et les y intégrer et attirer leur attention et en faire les ambassadeurs auprès de leurs villageois de leur commune.
Enfin, je crois qu’il faudra viser le luxe, et surtout pas le tourisme de masse, déjà parce que notre groupe cible que l’on devrait attirer sont les Parisiens qui n’ont pas envie de retrouver leur vie de ville: bruyant, stressant, pas en sécurité etc.
Je voudrais seulement ajouter un mot sur la promotion faite par les OT en Puisaye-Forterre. Vous savez probablement, que le taxe de séjour est assigné pour la promotion d’un territoire. Ceci dit, personne n’a pu obtenir les chiffres des montants récoltés de ce taxe jusqu’à aujourd’hui. En gros, les élus ont toujours dit que ce montant était inclus dans la subvention pour les OT respectifs. Il faudra savoir que l’on ne peut pas utiliser cet argent pour le fonctionnement d’un OT! On devrait bien indiquer pour quels projets de promotion le taxe de séjour est utilisé. Ce qui n’est pas le cas jusqu’à ce jour.
Chose assez marquante est, ce que les OT ont pu faire en promotion a été financé par:
- les visites et randonnées organisés par le personnel (Coups de Coeur en Puisaye)
- les expositions et commissions sur les ventes de produits locaux dans les accueils,
- et surtout par la commission sur la vente de billets de Guédelon!!!! (on parle de milliers d’euro’s!)
Le comble est que M. Rigault, vice-président Tourisme de la nouvelle comcom, a communiqué sur FB que cette nouvelle comcom a financé le nouveau site internet! UN mensonge, puisque les 3 Présidents ont utilisé l’argent de leurs associations. Je vous explique: quand OT Coeur de Puisaye a été fusionné, (Toucy/St. Fargeau et Rogny) les associations avaient encore des montants (ensemble à peu près 50K€) pour assurer les 3 mois de salaires si besoin…(déjà en 2016 j’ai dû prendre 28K€ pour assurer les salaires).
Chez Portes de Puisaye il restait ainsi encore 20K€ si je me souviens bien, et chez Charny Orée en Puisaye encore 30K€!
Il faudra vraiment tout mettre à plat, avant cette fusion. Autrement j’ai peur que la nouvelle comcom va s’emparer de l’argent qui ne leur appartient pas, et probablement l’utiliser pour autre chose que le Tourisme ou les accueils des OT.
En tous cas, l'elegance de l'architecture du CNVIPOV est tout a fait remarquable; c'est grace a des oeuvres de ce genre que l'on comprend que.la Puisaye est entree dans le XXIe siecle.
A Tridon: non seulement les anguilles, mais encore, et surtout, les brochets.
Vous avez vu sur la photo ? Monsieur Jean-Philippe Saulnier-Arrighi regarde sa montre...on dirait qu'il a hâte de partir....
C'est pas gagné !!! Avec tous ces petits intérêts personnels et ces petits pouvoirs mesquins de petits roitelets qui zigzaguent comme des anguilles sans ce soucier du peuple.
Il ne faut pas melanger le politique et l'administratif; a force de vouloir toujours plus de... decentralisation, democratie, debat, concertation, autonomie, etc, etc, on en arrive a reduire l'administration au traditionnel psychodrame des clounes du RPR, du PS et du FN.
Historiquement, la Puisaye ne semble n'avoir jamais forme une collectivite (encore que, d'apres mon Larousse, oui, parfaitement, il existait en 1789 un "Pays de Puisaye" qui relevait du "gouvernement de l'Orleanais).
Aujourd'hui la collectivite departementale fait prime; et force est de reconnaitre que Toucy, Mezilles, Saint-Sauveur, Saint-Fargeau, Saint-Prive et Bleneau sont dans l'Yonne.
Le charme de la Puisaye ne suffira pas a attirer un tourisme de masse; certes, il y a la proximite de Paris; mais que la Puisaye offre t-elle de plus que la Normandie? Or en Normandie, il y a Deauville et Honfleur.
La 1ere chose a faire est de reunir ce qui fait la personnalite de la Puisaye, des paysages a l'histoire (Fontenoy, tout de meme, en 843), la litterature.
Il convient donc de rester modeste et de s'organiser collectivement pour souteni les PME locales.
Mais la Puisaye a du charme et j'en ai surpris plus d'un en imaginant un week-end a Saint-Sauveur; mais la concurrence de Deauville reste vive..
Merci AuxerreTV... Toujours là au bon endroit et au bon moment...
Ce saulnier arrighi il emmerde tout le monde depuis belle lurette... non ? même soisson ne pouvait pas l'encadrer le considérant comme un "fielleux"
Un avocat. Tout le monde sait qu'un avocat est un menteur par excellence. Or cela ne semble pas être le cas d'Arrighi
.. sacré article... merci