C'est le retour de l'enfant prodigue. Ou du fils prodigue. La parabole nouvelle où le fils en question ne s'est pas égaré.

Il a eu droit à un accueil pour le moins chaleureux dans un bain de foule et à beaucoup de sourires, entouré de Henri de Raincourt qu'on n'avait plus vu en aussi grande forme depuis longtemps et Marie-Louise Fort dont le discours sur l'avenir du sénonais a retenti et Michèle Crouzet députée La République en Marche du nord, toujours aussi discrète et profil bas.+++ Pacal Henriat, Dominique Aguilar, Dominique Vérien, Mafoud Aomar, Valérie Leuger, Isabelle Joachina, Christophe Bonnefond ... (*)

Et bien sûr d'Alain Pérez, le président de la CCIY qui a reçu ses invités avec la manière dans cet Auxerrexpo transformé en grande halle, d'une densité de cases et d'humains au mètre carré, étourdissante. Quelle ambiance sur le coup de midi plein !

S'il revient (J-BL) dans l'Yonne lorsqu'il le peut, principalement chez lui à Saint-Valérien, l'ancien sénateur et président élu de la fédération LR de l'Yonne, a effectué sa première visite officielle à Auxerre depuis sa nomination au gouvernement.

Sa joie, son bonheur étaient palpables dès son arrivée et tout au long de la visite des stands, puis à l'heure des discours. Cette joie se prolongea après avec un déjeuner entouré de chefs d'entreprises puis le soir avec son équipe gagnante de 2014 aux élections sénatoriales. L'homme a de la mémoire et est fidèle.

Il fallait voir son visage irradier, le sourire jusqu'aux oreilles et les mots échangés en toute simplicité. On ne sait si son attidtude fut contagieuse mais ce bonheur visible fut largement partagé par la cohorte suiveuse, espiègle parfois mais heureuse le temps d'une fin de matinée, derrière un ministre, "leur" ministre, "notre" ministre.

Ce petit bonheur simple presqu'insousciant révèlerait-il un trop long manque, un vide?

L'Yonne et Auxerre le chef lieu ont presque toujours eu un ministre au gouvernement et ont donc pu en apprécier les bienfaits voire une forme de fierté, bien légitime.

 

L'Yonne écrit l'histoire

 

Jean Chamant, ministre des Transports du Général de Gaulle, qui lança le TGV l'arrêtant à Montbard plutôt que dans l'Yonne dont il était le conseiller général de Quarré-les-Tombes, Jean Moreau Ministre du Budget en 1953 après avoir été secrétaire d'État à l'industrie et aux foreces armées, Jean-Pierre Soisson multi-cartes très prisé en homme d'ouverture et de dialogue, Henri Nallet, qui a dynamisé le vignoble du chablisien, du tonnerrois et creusé la déviation de Tonnerre dans la montagne rocheuse, puis Henri de Raincourt at last but not least, porte-parole du gouvernement Fillon, puis ministre de la Coopération ; se sont succédé dans le temps, affichant une permanence de l'Yonne au plus haut niveau de la gouvernance de l'État.

On n'oubliera pas Jean-Baptiste Bienvenu-Martin (tiens c'est curieux cette association de prénoms communs) et pour cause ! dont un collège d'Auxerre situé en ZEP porte son nom. Jean-Baptiste Bienvenu-Martin fut ministre de l'Instruction Publique, des Beaux-Arts et des Cultes sous les gouvernements Rouvier II et Rouvier III, au moment du vote de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Il fut aussi ministre de la Justice, puis ministre du Travail. Chapeau à cet avocat radical-socialiste, né et mort à Saint-Bris-le-Vineux.

Et puis il y eut l'Auxerrois Paul Bert qui fut ministre de l'instruction publique en 1881.

Enfin, impossible de mettre de côté le plus célèbre Auxerrois et Icaunais dans le monde, le mathématicien Joseph Fourier dont un lycée porte le nom. Un homme courageux au prix de sa vie, au parcours d'exception.

Fourier est l'un des 72 savants dont le nom est inscrit sur le premier étage de la tour Eiffel. Il est le 13e, sur la face tournée vers l'Ouest.

Le jeune nouveau ministre de l'Yonne qui vient tout juster de franchir la quarantaine, sera présent, vendredi matin, pour la séance plénière du conseil départemental de l'Yonne qui sera, pour la première fois, présidée par Patrick Gendraud, maire de Chablis jusqu'à dimanche soir. Il a voté pour lui et symboliquement a tenu à marquer l'événement.

Une séance du CD 89 avec deux députés, André Villiers UDI et Michèle Crouzet La République En Marche, et un ministre En Marche dans le monde qui va assister à la désignation des membres des commissions du CD 89. Ne manque qu'un sénateur pour faire bonne mesure.

Ma foi, l'Yonne janséniste vaut bien un messe ! Qui suggère une sortie par le haut du dossier Bienvenu-Martin qui a pourri la place.

 

Pierre-Jules GAYE

_____________________________

(*) Sans oublier Bernard Trichet, le DGFIP (directeur général des finances publiques) qui préfère se faire oublier. Vu l'importance de son rôle et de sa responsabilité ?

 

 

 

 

Le ruban coupé par Alain Pérez, président de la CCIY sous les yeux du secrétaire d'État Lemoyne, du préfet, de Marie-Louise Fort la boss du Sénonais et de Valérie Leuger conseillère départementale d'Auxerre 1. Au centre on apreçoit Henri de Raincourt en grande conversation avec Pascal Henriat, conseiller départemental d'Auxerre 3 et président du MODEM 89 (DR)

 

Jean-Baptiste Lemoyne est le plus souvent à l'étranger quasiment un mois sur deux : il a expliqué comment il oeuvrait pour développer le commerce extérieur (DR)

 

On n'a jamais vu ça : à l'heure des discours, le nouveau préfet de l'Yonne, la secrétaire générale et la directrice de cabinet ses sont installés au fond de la salle (DR)