En prélude à la séance de rentrée du conseil municipal d'Auxerre, le maire Guy Férez a annoncé que les 10 éducateurs de l'Office municipal de Sports allaient être intégrés au personnel de la ville avec le même statut de cdi de droit public catégorie B, même rémunération et maintien dans les clubs où ils opéraient dans le cadre d'un contrat d'objectif et de moyens signé avec les présidents de club. À compter du 1er janvier 2017. Les contrats seront proposés aux éducateurs.

Le maire a aussi annoncé que le propriétaire de l'établissement Dubost situé place des Cordeliers, à l'abandon depuis 2012, disposait de trois mois pour préciser ses intentions. Sans quoi, plusieurs dispositifs légaux à disposition dont le droit de préemption urbain (en liaison avec l'établissement foncier régional) et d'expropriation, seront enclenchés sans états d'âmes.

Ensuite le maire a annoncé que la Tour de l'Horloge présente des menaces d'instabilité dans ses fondations (2 millions d'euros) à comparer aux 6 millions d'euros montant estimé pour la restauration de l'église St-Pierre qui menace ruine. Des conventions pluriannuelles avec l'État sont envisagées.

 

Les JO de 2024 auront des retombées

 

Extrapolant l'année 2018 et l'année 2019, le maire a indiqué que l'aménagement des places Charles-Surugue (poste) et Saint-Germain sont dans les tuyaux. Tout le monde s'accorda pour dire que ces places méritaient un sérieux lifting, celle de Saint-Germain remportant le pompom.

Le square de la place du Palais de Justice sera baptisé square Simone Veil. Unanimité. Inauguration le 14 octobre à 11 heures.

L'opposition par la voix d'Élisabeth Gérard-Billebault approuva les félicitations et le satisfecit décernés à la ville par les organismes spécialisés pour la qualité des repas à la cantine en matière de produits locaux biologiques. Clin d'oeil à Denis Roycourt.

Une motion fut adoptée à l'unanimité en soutien des bailleurs sociaux de l'Yonne confrontés à l'équation dangereuse d'une baisse susbtantielle de leurs ressources avec la diminution des APL (aides personnalisées au logement). Didier Michel expliqua craindre une rechute dans le bâtiment après des signes de reprise. Les bailleurs sociaux représentent une belle part de l'activité.

Enfin, la proposition de Michèle Bourhis (*), élue de l'opposition, de faire quelque chose pour tenter d'impliquer l'économie locale et de bénéficier de retombées dans la perspective des Jeux Olympiques organisés en France en 2024, fut entendue et approuvée de conserve. Avec le bémol d'Yves Biron après avoir été échaudé par la non obtention d'Auxerre Ville d'accueil de la Coupe de monde féminine de football en 2019. Une manière élégante et discrète d'exprimer une profonde amertume ...

Le maire suggéra la constitution d'une commission ad hoc qui serait animée par Michèle Bourhis.

La séance fut levée au pas de charge comme fut mené ce conseil municipal de rentrée dont les dossiers techniques et rapports d'activités furent dégagés en deux temps trois mouvements.

 

P-J. G.

 

Il n'y avait que trois membres de l'opposition au conseil municipal, mercredi soir, mais pas n'importe lesquels : trois femmes, Élisabeth Gérard-Billebault, Michèle Bourhis et Virginie Delorme (de gauche à droite) DR

 


Vue partielle de la séance de reprise, mercredi soir. Ce fut tellement rapide qu'AUXERRE TV n'a pas eu le temps de faire un panoramique (DR)

_____________________________________________________

 

 

(*) LA PROPOSITION DE MICHÈLE BOURHIS, ÉLUE DE L'OPPOSITION

 

 

Comment pouvons nous espérer bénéficier des JO Paris 2024 

Depuis le 13 septembtre,  les Jeux Olympiques sont attribués à Paris. Pour en faire un évenement impactant pour notre département et notre ville, nous pouvons agir.

                       - en accueillant des délégations étrangères

 

«  Pour les sites d’accueil de délégations et les camps de base d’entraînement, tout est encore faisable  », indique-t-on du côté de Paris 2024;   Dans les cinq mois qui vont suivre l’attribution le Cojo, comité d’organisation des jeux Olympiques sera mis en place.  Les politiques, responsables de collectivités et d’associations sportives etc. pourront alors se manifester  et défendre leurs atouts.

Les critères affirmés par l’organisation de Paris 2024 ? «  La qualité des structures sportives, les conditions d’entraînement et les conditions d’hébergement  ».

                 -  en recevant des manifestations culturelles

 En parallèle des jeux sont  organisées, pendant les années qui précèdent les Jeux, une Olympiade culturelle. Une myriade de manifestations (concerts, théâtre, gastronomie, mode, cinéma…) pour attirer l’attention de la population sur le sport, différemment. Pour les Jeux de Londres en 2012, 12 000 performances avaient été programmées. Paris 2024 prévoit trois mois de fête avec la Seine comme fil conducteur qui achèveront un cycle de quatre ans de manifestations et de rassemblements partout en France. Une aubaine pour les départements donc pour l‘Yonne.

            - en organisant des manifestations sportives

 

«  Quelques années avant les Jeux, des compétitions se tiendront, pendant lesquelles les athlètes se prépareront et nous  pourrions espèrer en accueillir  

«  L’objectif est d’amener la population à vivre un peu le sport, et de passer le flambeau aux jeunes générations. On peut travailler sur la durée, c’est intéressant. Surtout si on arrive à œuvrer au niveau départemental  et interdisciplinaire.  » Six années se dessinent pour mener une stratégie olympique fructueuse.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’été sont un puissant outil de redynamisation des territoires. Ils sont en effet une occasion à saisir pour mettre en lumière et faire vivre les territoires, bien au-delà de Paris et de l’Îlede-France, afin que tous participent à la fête. Le parcours de la flamme olympique, l’olympiade culturelle, les événements sportifs organisés dans les années qui précèdent les Jeux, sont autant d’éléments qui permettent d’impliquer largement les territoires.

Ainsi, dans le cadre des Jeux de Londres, la flamme est passée à moins d’une heure de 95% de la population britannique et a attiré plus de 15 millions de personnes dans tout le Royaume-Uni.

Les manifestations en lien avec l’olympiade culturelle ont, quant à elles, réuni au total plus de 43 millions de personnes 22. Les Jeux créent une dynamique qui commence avec la candidature et bénéficient à l’ensemble des territoires. Le pays hôte tire profit d’un « effet Jeux » se traduisant par l’organisation de plusieurs compétitions sportives internationales  Ainsi, entre 2007 et 2012, la Grande-Bretagne a accueilli 118 événements