CULTURE
L'Histoire du communisme se réduit et concentre pour les Nuls
le samedi 14 octobre 2017, 19:53 - CULTURE - Lien permanent
Bernard Lecomte, journaliste et écrivain, enraciné en Puisaye française (et non Bourguignonne) , dédicacera son dernier livre une « Histoire du communisme pour les Nuls » dimanche 15 octobre, au Salon du livre de Migennes au stand Jofac, du nom de l'excellente Maison de la presse à Toucy. Auxerre ne peut pas en dire autant qui a perdu la sienne
Bernard Lecomte : une grande gueule tendre et fine (DR)
En cette année politique intense, nous avons vu émerger dans notre pays, avec inquiétude, une génération sans mémoire, tristement inculte sur le plan historique.
C’est en anticipant sur cette tendance désolante que les éditions First (où j’avais publié « La Bourgogne pour les Nuls » en 2013) m’ont commandé, cette fois, une « Histoire du communisme pour les Nuls ».
Cet ouvrage très « pédagogique » raconte toute l’histoire du communisme de Marx… à Mélenchon !
Il est disponible en librairie depuis une semaine – juste un mois avant le centième anniversaire de la Révolution d’Octobre, ce qui n’est évidemment pas un hasard…
Bien amicalement à tous !
Bernard Lecomte
PS. Je dédicacerai l’ouvrage dimanche 15 octobre au salon du livre de Migennes, sur le stand de la librairie Jofac. Qu’on se le dise !
Arquebusade
Lecomte, l'homme qui porte mal son nom
Saluons vraiment la constance dans l'effort et le partage des connaissances du confrère et néanmoins ami Bernard Lecomte, ancien reporter à la Croix puis à l'Express, correspondant dans les pays de l'est, découvreur de Karol Wojtyla, qui allait devenir le pape Jean Paul II, saluons le spécialiste du Vatican et de ses mystères relatés en plusieurs tomes. Des bestsellers.
Le politologue fils d'un professeur d'arabe littéral, fit partie de la bande RI (Républicains indépendants) Giscard-Soisson-Bussereau-Raffarin créée dans les années 70. Ce n'est pas rien de le dire.
Lecomte, qui porte mal son nom car il est tout le contraire d'un aristocrate du moins de l'image que l'on peut s'en faire, s'est enraciné au fond de la Puisaye, française autrefois, au terme d'une carrière de journaliste qui capota au Figaro Magazine dont il fut le rédacteur en chef ambitieux mais éphémère, pris et avalé par le système.
Bernard Lecomte ne vit pas une retraite pénarde voire oisive dans l’Yonne. Comme beaucoup de journaleux en quête de repos définitif. Usés.
Ce type, mon ami, n’a rien perdu de la curiosité, cette qualité fondamentale qui meut tout journaliste digne de ce nom. S'ensuit forcément dans la foulée, un besoin évident de contacts humains multiples sur l'autel de la recherche de l'information et de la vérité. Voire l'étude de la morale et le besoin de fraternité.
Squattez son pavillon poyaudin entouré d'un grand terrain avec tout au fond sa tanière, un petit édifice secret qui le met à l'abri des oiseaux et des écureuils ses amis, virez tous les ordinateurs, les crayons, les stylos, les instruments d'écriture de torture, videz sa cave et .... revenez le lendemain .... vous constaterez que Bernard Lecomte n'a aucunement été déstabilisé pendant la nuit, non plus qu'au point du jour.
Le bonhomme qui a de la stature - oui il est grand mais on ne le voit pas car il baisse la tête et se courbe pour parler aux gens - après quelques saillies dont lui seul a le secret, voire quelques jurons dévastateurs, ne mollit jamais ni ne se compromet. Lui seul à ce moment précis, a raison.
Le lendemain donc, vous le trouverez au travail avec une petite branche qu'il trempe dans de l'encre clandestine dont il a fait provision. À moins qu'il ne s'agisse plus simplement d'un stylo, ou un crayon ou un ordi tombé du camion, qu'il a stocké au fil des ans, des fois que .... ça viendrait à manquer.
Vous avez tout compris. Lecomte le mal nommé, ne peut s'empêcher d'écrire et de se commettre au prix parfois de furieuses colères telles qu'on se demande parfois si elles ne tomberaient pas du ciel. Le lendemain que l'on guette avec inquiétude, n'apporte aucun élément nouveau.
BL est un addict, y compris du blog. Il s'est imposé une discipline quotidienne qui fait penser à celle que Jean Chamant s'imposa toute sa vie. Apprendre et réciter une poésie dans sa salle de bain tous les matins. Il récitait celle apprise la veillle puis apprenait celle du lendemain.
Pour qui soupçonnerait le journaliste-écrivain de quelque complot, notre profession étant totalement mise à mal et décrédibilisée, nous rétorquerons d'un mot : amour.
Bernard Lecomte écrit par amour de l'écriture. Certes. Mais aussi et surtout par amour tout court. Le grand le vrai. Celui dont il a du mal à croire.
Derrière son livre pour les Nuls sur le communisme, on ne doute pas qu'il transmettra l'essentiel.
Le communisme est une utopie merveilleuse, un but, un idéal qui débouche comme l'a développé Bakounine, sur l'anarchisme. L'anarchisme d'un mot, affirme que les hommes suffisamment éduqués, informés, sont capables de se prendre en charge totalement et de vivre en communauté. Sans gouvernement. Ni besoin d'État. La négation de l'État par la responsabilisation des hommes.
Un niveau de conscience supérieur.
La question est : Bernard Lecomte grâce aux Nuls, va-t-il contribuer à élever le débat ...?
Peut-être faudra-t-il organiser un débat avec l'universitaire Migennois Bernard Foutrier auteur de "La lumière du marxisme et l'ombre du Parti (éditions L'Harmattan) et Pascale Fautrier auteure des "Rouges".
Pierre-Jules GAYE
BL en bref
1949 Naissance, le 22 novembre, à Tunis.
1973 Diplômé de Sciences Po Paris, après des études de langues orientales.
1977 Journaliste au service Europe à La Croix.
1986 Grand reporter à L’Express.
1996 Rédacteur en chef du Figaro Magazine.
2001 Directeur de la communication du conseil régional de Bourgogne.
2003 Parution de sa biographie de Jean Paul II chez Gallimard.
2004 Reprend les Éditions de Bourgogne.
2006 Parution de sa bio de Benoît XVI.
2009 Parution de ses Secrets du Vatican chez Perrin.
2012 Parution des Derniers Secrets du Vatican (éditions Perrin).
etc.
Commentaires
Quelle introduction pleine d'amitié et d'estime que cet article! Oui de vrai journaliste à vrai journaliste, dévorés de curiosité et de besoin d'expliquer... même aux nuls!
Les grandes gueules sont de faux "méchants" et de vrais spontanés. Méfions nous toujours des "eaux dormantes trop polies pour être honnêtes".
Bon succès à ce livre et son auteur!
Certes, la Puisaye est francaise; mais l'Auxerrois aussi. Soyons clairs: d'un point de vue historique et culturel, la Puisaye est plus tournee vers la Loire que vers la cote d'Or. Mon Larousse en atteste: en 1789 le pays de Puisaye relevait du gouvernement general de l'Orleanais. Mais il faut vivre avec son temps. Mon grand-pere, qui a subi les epreuves du conseil de revision a St-Fargeau en 1909, devait, lorsqu'il se rendait en permission dans ses foyers a Mezilles, devait se rendre a Toucy-ville. La Republique, l'administration, les departements etaient passes par la. D'ailleurs de nos jours le gouvernement de l'Orleanais ne manifeste aucune pretention a l'egard de la Puisaye. D'ou on peut deduire que le caractere icaunais est un fait accompli.