Le dieu nordique Odin et ses messagers les corbeaux sur ses épaules. Qui sont les corbeaux ? Qui est Odin. Le soleil semble frémir (DR)

 

 

 

En soi l'information est relativement banale. Le dépôt de plainte auprès de la Procureure de la République d'Auxerre.

Sauf qu'elle n'est pas banale du tout.

Que c'est une bombe à retardement, que la procureure décide de donner suite ou pas.

Il faut donc essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cet acte détonnant. Tout sauf neutre. Essentiellement politique. Venant d'un homme fraîchement élu et d'un avocat qui fut expert en contentieux. Foucade, règlement de compte, écran de fumée pour masquer d'autres problèmes poyaudins, goût de la provocation et du contentieux binaire ? Ou acte offensif dans le cadre d'une stratégie bien définie ...?

Quel rapport avec l'affaire de la lettre du corbeau de Venoy (ou d'Auxerre c'est selon) ? C'est toute la question. qui peut prévoir le vol des corbeaux ?

1/ La fameuse lettre anonyme en question, flingue, in fine, Souad Aoumani gérante d'Alliance Form' à Monéteau et Joigny ainsi que sournoisement Guy Férez, président de la Communauté d'agglomération des communes de l'Auxerrois et maire d'Auxerre, dont Souad Aoumani, propriétaire gérante de la salle de fitness Aliance Form' à Monéteau, est l'adjointe.

2/ La SEM Yonne Équipement, bras armé du Département de l'Yonne en matière de développement économique sur le territoire au travers d'investissements dans les bâtiments industriels et commerciaux (statuts) est également visée et mise en cause pour avoir racheté à Mme Souad Aoumani les locaux d'Alliance Form' et non à la société. À présent, elle est locataire et non plus propriétaire. À aucun moment les bâtiments ne faisaient partie de la société Alliance Form'.

En somme, il est suggéré qu'il y aurait eu une magouille au profit de la gérante protégée de Guy Férez. Une accusation grave.

Des élus de l'opposition municipale d'Auxerre furent les premiers à interpeler le maire sur le sujet en fin de réunion du conseil municipal du 20 novembre 2017 (tout à la fin de la video Ndlr), après la fermeture brutale de la salle de fitness à Monéteau le lundi 13 novembre 2017.

Michèle Bourhis, ex-suppléante de Guillaume Larrivé, député et chef de file de l'opposition municipale à Auxerre ainsi que Jean-Pierre Bosquet, avaient fait valoir qu'ils étaient interrogés par des citoyens et relayaient, en toute responsabilité, leurs préoccupations afin de tenter d'y voir plus clair et afin que ne se propagent pas des rumeurs infondées. Guy Férez avait répondu à leurs questions dans un climat serein et respectueux.

Pourquoi autant de précautions oratoires ? Parce que Souad Aoumani, adjointe à la culture et aux sports de la ville d'Auxerre, symbolise à elle seule, dans l'imaginaire de certains, la défaite de la droite Larrivéenne aux dernières élections municipales de 2014. Grâce à son action et à son influence dans les quartiers et rive droite notamment, elle aurait permis à la liste de Guy Férez de l'emporter de justesse (200 voix), en mobilisant entre les deux tours de jeunes électeurs abstentionnistes.

Rien d'extraordinaire sauf qu'il faut savoir que, d'aucuns à droite, ont encore cette défaite en travers de la gorge et n'arrivent pas à la digérer, cristallisant leur échec sur quelques causes, pour trouver une excuse même si elle ne suffit évidemment pas à tout le monde, comme explication.

 

L'impensable surgit, un corbeau à Venoy

 

Depuis, des usagers de la salle de fitness qui s'estimaient floués par cette fermeture brulate , invoquant ne pas avoir été prévenus après avoir payé, pour certains, leur cotisation annuelle, ont déposé plainte. La justice est donc saisie et suit son cours.

Parrallèlement après le dépôt de bilan d'Alliance Form' en cessation de paiement, le 13 novembre 2017, un administrateur judiciaire a été nommé par le tribunal de commerce de Sens (Alliance Form' exploite aussi une salle à Joigny, l'ancienne caserne des pompiers). Le parquet d'Auxerre a ouvert une enquête pour banqueroute (actes délictueux pour organiser la cessation de paiement). Le tribunal doit décider ensuite (bientôt) si Alliance Form' peut faire l'objet d'un redressement judiciaire ou bien s'il faut procéder à la liquidation.

C'est à ce moment qu'intervient l'inimaginable, moins d'un mois après, à savoir la lettre du corbeau, posée sur chaque bureau de chacun des 64 conseillers communautaires titulaires et 22 suppléants des communes de l'Auxerrois, juste avant le début de l'assemblée du conseil communautaire, le 11 décembre 2017, dans la salle des Fêtes de Venoy. Le maire-conseiller communautaire d'opposition-vice-président du conseil départemental- président du Sdis-juge au tribunal de commerce d'Auxerre, Christophe Bonnefond, étant la puissance invitante.

Outre qu'elle est anonyme, cette lettre de trois feuillets va bien au-delà des premières interrogations, dans son contenu. Les accusations sont violentes et mettent en cause de manière affirmative, sans aucune retenue ni précaution de langage, à la fois Saoud Aoumani, Alliance Form', Yonne Équipement, et le maire d'Auxerre.

Truffée d'erreurs factuelles que corrigera en fin de séance Guy Férez, un sujet qu'il aborda en dernier point lors des questions diverses, après épuisement de l'ordre du jour ;  ces erreurs seront pointées et rectifiées par le président du conseil communautaire, Férez soi-même, sans que personne ne vienne le contredire.

Il est vrai, et il faut le souligner, que les contre-vérités étaient tellement énormes que leurs rectifications ne souffraient aucune contestation possible. On ne prendra qu'un seul exemple : Guy Férez maire d'Auxerre n'était pas administrateur de Yonne Équipement ni président de Yonne Développement en 2016 lorsque décision fut prise de racheter le bâtiment d'Alliance Form' à Monéteau à Souad Aouami. Guy Férez a été élu président de Yonne Développement en mai 2017 et siège, depuis, au conseil d'administration de la SEM Yonne Équipement.

La décision fut prise en 2016, alors que le Département était encore l'actionnaire majoritaire, une décision prise à l'unanimité, en présence du président André Villiers et de Patrick Gendraud qui siégeaient au conseil d'administration de Yonne Équipement.

Il est significatif de constater que la lettre anonyme en question distribuée sur tous les bureaux avant le début de la séance, n'a fait l'objet à aucun moment, d'aucune prise de parole que ce soit au sein de la majorité ou dans les rangs de l'opposition communautaire.

Pas un, pour dénoncer la méthode de l'anonymat, pas un pour demander qui avait rédigé et au nom de qui cette lettre était produite à ce moment.

L'absence, récurrente de Guillaume Larrivé aux conseils communautaires, leader de l'opposition, ne saurait justifier ni le silence ni la timidité. Certains n'ont-ils découvert le contenu que pendant la séance qui a duré plus de trois heures ? D'autres étaient-ils trop honteux ? Ou trop au courant ?

 

La distribution des lettres anonymes

aux quelques 70 conseillers communautaires

 

 

Les élus de l'opposition du conseil communautaire de l'agglomération de l'Auxerrois sont regroupés au sein d'une association levier politique du député depuis 2014 : l'Association l'Union pour l'Auxerrois, qui se voudrait un think tank stratégique local. Force est de constater que si elle était dynamique au départ, elle n'a rien produit depuis, perdant même sa précieuse secrétaire Laurence Rauline qui a préféré jeter l'éponge.

Alors qui a distribué les copies de cette lettre anonyme ? Car il a fallu qu'elle soit certes d'abord rédigée mais aussi photocopiée puis enfin distribuée sur chaque bureau dans la salle des Fêtes de Venoy, chez Christophe Bonnefond. Comment ce dernier pouvait-il ne pas être au courant ?

Trois personnes ont vu Jacques Chanard maire de Chevannes, membre de l'opposition, distribuer les lettres. Interrogé par Auxerre TV ce dernier n'a souhaité ni confirmer ni n'infirmer, au prétexte qu'il n'a rien à dire à ce sujet, un sujet qui par sucroît concerne Auxerre. Au fil d'une conversation à bâtons rompus, il nous a indiqué que dans la vie il y avait des objectifs et qu'il fallait s'y tenir coûte que coûte. Cela dit, il juge que le procédé de la lettre anonyme est un procédé que lui n'aurait pas utilisé. Que ne l'a-t-il dit et clamé en séance plénière ! Lui le Corse, l'Africain qui n'a peur de rien ! Une carrière impressionnante passant par les États-Unis et la finance au plus haut niveau. Un homme rompu au business et aux négociations.

L'affaire serait donc strictement politique. Il semblerait dans cette hypothèse que tout est bon, même les pires vilénies, pour abattre et conquérir le pouvoir qu'incarne Guy Férez le socialiste En Marche à Auxerre, et qu'à défaut de pouvoir proposer des politiques alternatives voire des hommes de qualité, les rumeurs de caniveau feraient l'affaire, tombées du ciel comme du pain béni ! L'adage populaire ne dit-il pas qu'à défaut de grives on mange des merles ... noirs au bec orange ?

Car oui Guy Férez aux manettes y compris à la présidence de l'Association Yonne Développement depuis que la compétence économique a été transférée du département aux intercommunalités et aux régions par la loi NOTRe, représente un danger accru pour les ambitieux de l'opposition en dépit de l'usure de trois mandats. Imaginez que la reprise se confirmant, Yonne Développement et Yonne Équipement créent plusieurs centaines d'emplois dans le département, scénario point irréaliste car il est sur le point de réunir les conditions pour se réaliser.

Il semble clair que c'est dans ce contexte qu'il faut analyser la lettre du corbeau et ses conséquences. Car il ne faudrait pas sous-estimer ces dernières. L'affaire a laissé des traces profondes et durables. Même si du côté de la majorité communautaire, tout le monde est demeuré silencieux, comme si l'intérêt commun était de balayer sous le tapis des comportements honteux.

La LR Michèle Bourhis, ex-suppléante du député Larrivé, tout en défendant le devoir des élus de relayer les questions des administrés, nous a affirmé juger le procédé de la lettre anonyme détestable et inadmissible, tout comme la centriste (Parti Radical) Élisabeth Gérard-Billebault. 

Mais alors pourquoi les élus de l'opposition n'ont-ils pas dénoncé cette façon d'agir ?  Pourquoi sont-ils toutes et tous restés tapis dans leur coin, peureusement ? Pour couvrir qui ? Et pourquoi ? Que craignent-ils ? De quoi ont-ils peur ?

N'auraient-il pu, au moins, sans pénétrer dans la fange de la haine et de la volonté de nuire qui s'étale et prend ses aises aujourd'hui, expliquer que la politique pour eux, ce n'est pas cela ... ? Tout ce que les Français ne veulent plus, des Français citoyens qui l'ont exprimé clairement dans les urnes tant lors de l'élection présidentielle qu'aux législatives. Ce n'était pas compliqué et c'était bien la moindre des choses. Or les voici aujourd'hui traînant ces casseroles qui vont leur coller aux basques comme une boule puante impossible à neutraliser. Les corbeaux sont cramés.

Le pire donc est à venir, on ne peut l'exclure.

 

L'homme qui joue contre son camp

 

Car voici un élu, conseiller régional LR, président de la Communauté des communes de Puisaye, élu depuis peu au conseil d'administration de la SEM Yonne Équipement au titre des petites intercommunalités de l'Yonne depuis le rachat des actions du conseil départemental dans la SEM YÉ, l'an dernier, par les intercos de l'Yonne qui ont depuis le 1er janvier 2017 la compétence économique.

Jean-Philippe Saulnier-Arrighi est entré en piste de manière inattendue,  en déposant plainte auprès du Procureur de la République contre la SEM Yonne Équipement pour sa gestion du dossier Alliance Form' dont il n'aurait pas pu obtenir les pièces du dossier. Or Jean-Philippe Saulnier-Arrighi est administrateur de la SEM Yonne Équipement.

Le patron de la Puisaye a donc été entendu à sa demande, par la police judiciaire et d'autres l'ont été ou le seront. Au moins ces pièces officilelles figureront-elles dans le dossier, exprimant des points de vue divers. Mieux que ces rumeurs crapuleuses, insultantes et diffamatoires. La justice va faire son oeuvre et passer. Y compris si la plainte finit par être classée sans suite.

C'est que Yonne Équipement a déjà suscité des convoitises et une plainte d'un brasseur procédurier qui a débouché voilà deux ans sur une perquisition en règle. Les comptes et livres et le reste ont été épluchés sans résultat. On n'imagine pas que les enquêteurs ont pu laisser passer quelque chose dans ces conditions.

Il est vrai que Yonne Développement créé par Jean Chamant puis son jumeau Yonne Équipement par Henri de Raincourt, sont les fleurons bras armés du département de l'Yonne hier actionné par le conseil départemental, aujourd'hui par les intercommunalités 89. Leur action sur le développement économique est incontestable, mesurable et transparente. Les deux sont appelés à se développer davantage encore au bénéfice des territoires de l'Yonne.

On a du mal à comprendre ce que cherche Jean-Philippe Saulnier-Arrighi dont l'action revient à entacher l'image de la Société d'économie mixte. Décrédibiliser Yonne Équipement en jetant l'opprobe sur elle, pourrait-il constituer un objectif pour un homme politique qui cherche par définition à construire et non à détruire ?

Vengeance politique alors ... ? Mais la SEM Yonne Équipement est présidée par le LR François Boucher maire de Migennes voisin d'Arrighi lui même LR. Le maire de Migennes a succédé à Michel Pisani, créateur fondateur de la Maison de l'Entreprise. Une SEM où le conseil départemental et Patrick Gendraud le président, siègent encore fut-ce de manière minoritaire, comme Guy Férez, actionnaire minoritaire en tant que président du conseil de l'agglomération de l'Auxerrois et en tant que président de Yonne Développement.

Le président de la Communauté des communes de Puisaye utiliserait-il ce stratagème (la plainte) pour poser un contrefeu à la contestation dont il est l'objet au sein de la Communauté Poyaudine ? Menacer de se retirer de Yonne Équipement par exemple, pour mieux administrer son territoire exposé à un racket fiscal à en croire ses opposants déclarés, au travers d'investissements d'équipement qui sont loin de faire l'unanimité ?


Le notable et la pauvre fille

 

 

Vengeance à l'endroit de Souad Aouami, une beur, jolie qui a réussi et qui connaît de grosses difficultés du fait aussi d'une concurrence effrenée  ?

Mais l'époux de Souad Aouami-Savary, est le fils d'une famille chablisienne bien connue et reconnue. La belle-mère  de Souad Aoumani fut l'adjointe fidèle de Patrick Gendraud maire LR de Chablis pendant longtemps et lui a succédé après que ce dernier a été élu président du conseil départemental. Une famille qui a le sens de la famille et de la solidarité puisqu'elle a aidé chaque année Alliance Form' en injectant de l'argent dans l'affaire.

Ou alors, Saulnier-Arrighi roule-t-il pour quelqu'un dont il serait en quelque sorte l'exécuteur des basses oeuvres ? Et dans quel but ? "La chasse à l'Arabe" pour quoi faire ? Et pour qui ?.

Cette affaire que beaucoup préfèrent ne pas regarder en face et pousser sous le tapis, ouvre le champ aux dérives et aux excès. La preuve.

Tout cela paraît en outre incohérent à l'image des incohérences de Philippe Saulnier-Arrighi.

L'homme qui a trahi son parti LR en appelant à voter le 17 décembre 2017 (voir l'image du communiqué ci-contre), pour l'UDI Dominique Vérien au deuxième tour des élections sénatoriales plutôt qu'en faveur d'Aurélie Berger candidate LR investie par le parti auquel appartient le président de la Puisaye.

 

Le communiqué d'entre deux tours de l'élection sénatoriale partielle dans l'Yonne, le 17 décembre 2017 à Vaulabelle Auxerre. Dans le même temps le député patron officiel de LR 89 tenait des propos amènes à Mahfoud Aomar en tête au premier tour, et passait quelques coups de fil pour faire basculer l'élection en faveur de l'UDI Dominique Vérien. Aurélie Berger candidate LR soutenue par GL s'est sentie trahie. Guillaume Larrivé n'apparaît nulle part mais a passé les coups de fil utiles entre les deux tours

 

La haine, la jalousie, le crime de lèse-majesté

 

Ce qui est curieux, c'est que c'est le même Jean-Philippe Saulnier-Arrighi qui en se maintenant au deuxième tour des sénatoriales 2014, en dépit d'un score faible, a empêché Dominique Vérien d'être élue, au profit d'Henri de Raincourt qui lui renvoya l'ascenseur aux élections régionales.

On ne voit pas vraiment pourquoi le Poyaudin a intérêt à agir dans cette affaire phantasmagorée ?  Elle est forte cette image d'un notable de droite qui s'en prend à une fille des quartiers de gauche issue d'une communauté ainsi qu'à l'institution Yonne Équipement qui aurait en définitive péché en commettant un crime de lèse-majesté en venant en aide à une entreprise en difficulté.

Au-delà de ces vicissitudes de la vie politique du département, de la vie tout court, une chose apparaît crûment et distinctement, comme un gros bouton rouge au milieu du nez.

Depuis le départ sur la scène politique de Jean-Pierre Soisson en 2012, la haine et les divisions ont gagné l'Yonne de haut en bas et de long en large. Ils ravagent et tracent leurs sillons. C'est un constat. Désespérant.

Quand la machine à perdre qu'est l'Yonne, se mettra-t-elle - enfin - à gagner ... Ou à défaut, à espérer ?

 

Pierre-Jules GAYE

 

 

 

Michel Pisani. - S'attaquer à Yonne Équipement c'est aussi s'attaquer à Michel Pisani, créateur fondateur de la formation par alternance des écoles d'ingénieurs en France, fondateur de la Maison de l'Entreprise à Auxerre, animateur permanent du développement économique de l'Yonne, homme intègre unanimement reconnu, et au-dessus de tout soupçon de malversation. Au contraire. Peut-être est-ce cela qui dérange ... ? L'honnête homme de Montaigne. Aujourd'hui, Michel Pisani, 80 ans, est président d'honneur de la SEM Yonne Équipement. François Boucher maire conseiller départemental LR de Migennes lui a succédé au mois de juin 2017 (DR)

 

 

L'Auxerrois Michel Pisani fondateur de la Maison de l'Entreprise avec Jean-Pierre Soisson, aura traversé des décennies et présidé cet outil insufflant qu'est Yonne Équipement - mais vrai outil de l'Yonne - , déployant une énergie folle, et généré une réelle vision grâce à un charisme inné.

Rien ne lui aura été epargné en raison notamment de la loi NOTRe qui a désaisi les Départements de la compétence économique au profit des régions et des intercommunalités.

Il aura fait face aux insuffisances du politique départemental  jusqu'au terme, mais il aura rempli sa mission et assumé les responsabilités, comme personne.

Michel Pisani est aussi l'initiateur avec son équipe, au début des années 90, de la première école d'ingénieur par alternance, à Auxerre, copiée partout en France ensuite.

Rappelons que le pendant associatif de la SEM (société d'économie mixte) Yonne Équipement est Yonne Développement qui a élu le président de la communauté d'agglomération auxerroise à la présidence, en mai.

Guy Férez (PS - LREM) a succédé à Alain Drouhin (UDI), maire de Bléneau, à une très large majorité devant l'autre candidat, Philippe Saulner-Arrighi, président de la Communauté des communes de Puisaye.

 

Jean-Philippe Saulnier-Arrighi entouré des vice-présidents juste après le marathon de l’élection du 20 janvier 2017 de J-P S-A à la présidence de la Communauté de communes de Puisaye. Parmi les 92 votants, 54 délégués communautaires lui ont accordé leurs suffrages contre 34 à Alain Drouhin, 3 blancs et un, hors candidatures  © CZAJKOWSKA Nicole