Journée de mobilisation, jeudi, pour défendre l'importance du maintien du service des urgences dans les hôpitaux de Tonnerre et Clamecy.

Dans le cadre de la reunion de la FMIH ( fédération médicale interhospitalière) où l'organisation des urgences était à l'ordre du jour, une manifestation a été menée devant l'entrée de l'hôpital d'Auxerre jeudi après-midi. Une manifestation composée de délégations diverses venue de Tonnerre, Clamedy, Auxerre, Decize.

Un cri d'alarme a été lancé, jeudi matin, par la délégation icaunaise et nivernaise devant l'Assemblée nationale pour interpeler Mme la Ministre de la Santé qui présentait un projet pour lutter contre la désertification médicale.

Un moment pour échanger avec des députés, des journalistes sur les conséquences et l'avenir des hôpitaux de proximité : carence sanitaire, inégalité à l'accès aux soins, impacts économiques, appauvrissement des territoires.

 

La délégation Tonnerroise avec le maire Dominique Aguilar et la délégation Clamecycoise, jeudi matin devant l'Assemblée nationale, à la rencontre de la ministre de la Santé

 

 

La double peine, selon le maire de Tonnerre Dominique Aguilar, pour les citoyens du département de l'Yonne qui ont recours aux services des urgences à hauteur de 40% alors que pour la région BFC, le recours est de 30%.

Comment attirer de jeunes médecins dans un tel contexte ?

Les syndicalistes qui parrticipent à certaines réunions avec l'ARS, dénoncent le triple langage du directeur, alors que le nouveau plan régional santé ne sera arrêté er publié qu'au mois de mai.

C'est la confusion la plus totale entre deux logiques différente.

Celle du technocrate et celle du médecin, du citoyen dans une République où le droit à la santé pour tous glisse vers des systèmes de santé non pas à deux vitesses mais à plusieurs vitesses.

Si le centre d'appel 15 est délocalisé d'Auxerre à Dijon, le personnel ne suivra pas. En outre, les ARM (assistants régulateurs médicaux) 16 à Auxerre, 15 à Nevers, connaissent le terroir, le terrain et ont l'oeil, les yeux. Qu'en sera-t-il à Dijon ...?

L'inquiétude est grande dans les services hospitaliers et parmi la population qui vieillit.

 

 

 

Jeudi après-midi devant l'entrée à Auxerre

 

Fernando Feirreira ambulancier à Tonnerre, membre du collectif de défense des urgences

 

 

Le maire de Tonnerre Dominique Aguilar : le matin à Paris à l'Assemblée nationale, l'après-midi à Auxerre à la manifestation devant le centre hospitalier pour ladéfnses ses services des urgences à Tonnerre, Clamecy, Decize et Auxerre

 Filtrage et distribution de tracts aux conducteurs de voitures

 

 

Mardi, les délégations icaunaises à l'ARS à Dijon (DR)

 

 

Un communiqué du PCF 89 :

 

Dans l’Yonne est-on plus stupide qu’ailleurs ?


 
C’est en Saône et Loire, pourtant dirigé comme l’Yonne par la droite, que le président du conseil départemental a décidé de recruter 30 médecins salariés dans les années qui viennent.
Et ça marche : les dix premiers débuteront leurs consultations  dès le 25 Janvier 2018.
Avant cette décision un constat avait fini par s’imposer : »les jeunes n’ont plus envie de s’installer en libéral avec des journées à rallonge ».
Un centre départemental de santé vient d’être créé, qui va embaucher 30 médecins salariés aux 35 heures payés 4000 à 6000 € par mois et répartis sur une dizaine d’antennes dans les secteurs en souffrance médicale.
Une secrétaire chargée des contraintes administratives pour 3 médecins.
Dès 2008 notre camarade A Raymont alors conseiller municipal n’a cessé de marteler et promouvoir cette orientation pour Auxerre et l’ensemble du département.
La fédération du PCf à deux reprises a invité le secrétaire national des médecins salariés, Fabien Cohen dans l’Yonne.
Les élus socialistes du centre et de droite ont méprisé cette voie.
Les communistes sont heureux d’avoir eu raison avant tout le monde, ils auraient préféré avoir été entendus bien plus tôt.
 
Fédération PCf Yonne 18/01/ 2018