L'ADECRY a pris connaissance de la décision de l'ARS de Bourgogne Franche Comté concernant les urgences des hôpitaux de Tonnerre et de Clamecy.
Si  l'idée de fermer ces services la nuit n'est plus envisagée, la question de leur pérennité est cependant toujours d'actualité.

En effet, laisser un seul médecin urgentiste de nuit dans le service qui, de plus, s'occupera du SMUR, et en cas de sortie en mission SMUR, laisserait  le service à un "médecin non urgentiste", n'augure pas d'un fonctionnement dans les meilleures conditions de sécurité .

En réalité, en laissant ces services sans véritables moyens de fonctionner correctement, ce qui se profile derrière les décisions de l'ARS, c'est la fermeture des Urgences dans des délais plus ou moins brefs.

Même raisonnement avec la décision de transfert à terme du centre 15 d'Auxerre à Dijon.

L'heure est donc toujours à la mobilisation des personnels des hôpitaux publics de Tonnerre et de Clamecy en lien avec les élus et la population de ces territoires.

L'ARS qui est le bras armé du gouvernement doit obtenir les moyens d'un bon fonctionnement des hôpitaux.

L'austérité ne fait qu'aggraver les choses. Il faut une autre politique de  santé dans notre pays qui rompe avec celles qui ont été mises en œuvre dans les précédents quinquennats. Le service public doit vivre. Qu'on lui en donne les moyens !

Ils existent. Par exemple 1,8 milliard peut être trouvé facilement en imposant les géants du numérique  comme les entreprises françaises. Mais d'autres pistes existent. Nous y reviendrons.
 
Dans cette lutte, les élus communistes et républicains seront aux côtés des personnels de santé et apporteront leur contribution au débat pour cette autre politique dont les citoyen.ne.s ont tant besoin.
 
Annick Baron, 1ère adjointe de Saint-Sérotin, présidente de l'ADECRY
Gilles Sackepey, maire d'Etivey, Vice-Président
Fait le 9 avril 2018