L'arbres des fusillés, calciné, à Égriselles, un tronc a été scellé à côté en attendant l'érection de la stèle symbole de l'arbre (DR)

 

 

L'arbre des fusillés qui portaient encore les impacts de balle de leur sacrifice, a été incendié le 14 juillet.

Un tronc prêté par un habitant a été scellé à côté de la carcasse noircie comme pour lui prêter soutien.
Les grands parents de cet habitant ont vu défiler devant leurs fenêtres, les convois de prisonniers et entendu chaque tir dans la clairière d'Égriselles, qui surplombe Auxerre.

La cité de Saint-Germain, Jospeh Fourier, Marie-Noël et Paul-Bert a commémoré le 74 ème anniversaire de la libération du 24 août 1944.

Christophe Bonnefond, maire de Venoy, a annoncé dans la clairière d'Égriselles qu'une stèle reproduction de l'arbre témoin de la barbarie, serait érigée avec le concours de l'UDAC et du Souvenir Français.

Une souscription spéciale va être lancée.

La cérémonie, dépouillée, forte et poignante a été suivie par beaucoup ,outre les officiels, qui ont déposé les traditionnelles gerbes.
Remuant le devoir de mémoire qui n'en prend que plus de sens.

En sept séquences devant la stèle Jean-Moulin avenue Jean-Moulin, devant la stèle des fusillés au cimetière des Conches, devant la stèle Louis Riglet devant la gare Saint-Gervais, devant la stèle Sainte-Nitasse au rond point de la route de Chablis, à Égriselles, au monument aux morts d'Auxerre et devant la stèle dédiée au 1er Régiment du Morvan place du Maréchal-Leclerc à Auxerre.

 

 

 Dans la clairière d'Égriselles, l'arbre des fusillés calciné, et le tronc scellé en attendant la stèle au symbole de l'arbre (DR)

 

 Christophe Bonnefond, maire de Venoy a tenu des propos forts

 

 Dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, le 11 novembre, une exposition aura lieu à Venoy salle des Joinchères, qui retracera en panneaux l'histoire de l'arbres des fusillés et de la nouvelle stèle. Ces panneaux perdureront afin d'entretenir le devoir de mémoire et du sacrifice des 43 fusillés pour la Liberté (DR)

 

Pas loin de la stéle Jean-Moulin, l'ancienne entrée principale du quotidien département issu de la Résistance. L'immeuble est aujourd'hui une friche industrielle à l'abandon qui fait peine à voir pour celles et ceux qui y ont travaillé pendant des décennies

(DR)

 Les jeeps roulent toujours qui symbolisent les Yankees venus en libérateurs (DR)

 

Le ministre secrétaire d'État

Jean-Baptiste Lemoine à Auxerre

 

Françoise Fugier et Jean-Baptiste Lemoine (DR)

 

 

 

Fin de la cérémonie au monument aux morts

 


Dépôt de gerbe avec Françoise Fugier secrétaire générale de la préfecture (DR)

 

Aux côtés de Guy Férez maire d'Auxerre et président de la Communauté d'agglomération (DR)

 

 

Auxerre : hommages devant 4 stèles

en commençant par Jean-Moulin

 

La commémoration de la libération d'Auxerre, le 24 août 1944, a donné lieu à sept cérémonies qui marquent les esprits, dédiées au devoir de mémoire.
Première séquence sur les 4 premières stèles du parcours.

 

 

 

 

Le BRA-VO de Jean-Pierre Soisson

 

 

 

À l'issue de la dernière cérémonie commémorative de la libération d'Auxerre, le 24 août, la septième des 7 étapes devant les stèles et monuments, un cri a jailli place du Maréchal-Leclerc : BRA-VO.

Lancé par Jean-Pierre Soisson perché sur ses cannes, en grande forme et très présent.

L'ancien ministre d'État Jean-Pierre Soisson et maire d'Auxerre, a accompagné Jean-Baptiste Lemoine, secrétaire d'État auprès des ministres de l'Europe et des Affaires Étrangères devant la stèle en hommage aux volontaires du 1 er Régiment du Morvan, pour y déposer une gerbe, la dernière d'une série.

L'ancien maire d'Auxerre ne change pas. Il est plus que jamais lui-même et toujours prêt à mettre du rythme et de l'ambiance au milieu des cervelles migraineuses.

 

 

 

L'ancien ministre d'État et le ministre secrétaire d'État vont déposer une gerbe au pied de la stèle du 1er Régiment du Morvan, place du Maréchal-Leclerc (DR)

 

La secrétaire générale sous-préfète de l'arrondissement d'Auxerre, la sénatrice, les autorités militaires, un soldat américain et Jean-Pierre Soisson souriant (DR)