Il était de repos entre deux missions. Un policier de 35 ans, affecté depuis environ un an à la CRS 26 de Toulouse s’est donné la mort, mardi, avec son arme de service, selon un syndicat de police qui confirme une information de France 3 Occitanie.

Le jeune fonctionnaire a été retrouvé mardi après-midi par les gendarmes dans un parc de Bagnères de Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Le policier, décrit comme « discret et calme », aurait laissé une lettre à ses proches dont le contenu n’a pas été révélé. Une enquête a été ouverte sur son geste désespéré.

Il s’agit, selon 20 Minutes.fr, du 24e suicide de policier en France depuis le début de l’année. Vingt gendarmes ont également mis fin à leurs jours.

 

 

 

 

L'aventure de l'association des femmes des forces de l'ordre en colère   

(page Facebook ici)

 

Elle a débuté le 18 février 2017 avec la création du groupe Facebook du même nom par une femme CRS.

Ce groupe qui se définit comme apolitique et asyndical est devenu association loi 1901 le 21 jin 2017.

L'association FFOC que préside Aurélie Laroussie,  est composée d'épouses et de compagnes de membres de forces de l'ordre : policier, policier municipal, sécurité civile, Asvp, douanier, surveillant pénitentiaire, pompier, militaire mais aussi d'autres proches et de citoyens soutenant les uniformes.

Le but de ce mouvement est de soutenir toutes les forces de l'ordre, militaires et les pompiers, de dénoncer leurs conditions de travail déplorables tant sur le plan matériel qu'humain, mais aussi de dénoncer les violences qu'ils subissent tous les jours avec en retour une réponse pénale quasi inexistante quant aux agressions physiques et/ou verbales constantes.

L'objectif final étant de faire changer tous ces faits qu'ils dénoncent.

 

«Sous l'uniforme, il y a un papa, un mari»

 

«Citoyens, avec nous !», «flics en danger, citoyens menacés», «stop au désordre, soutien aux Forces de l'Ordre», scandent les manifestantes dans les rues, tout en distribuant des roses aux gendarmes mobilisés pour protéger le cortège.

«Nous sommes aussi là pour les pompiers qui se sont faits caillasser sans raison et pour les surveillants pénitentiaires. Parce que quand ils rentrent du boulot et qu'ils ont vu des horreurs, il n'y a que nous pour les écouter, mais nous ne sommes pas toutes des psys», relève Odille, une femme de policier qui a fait le déplacement depuis Lille.