L’association Afrik’au cœur a été créée le 31 janvier 2015 par les trois associations à savoir Graine d’espoir, groupe Baobab 89 et Ysta.

Afrik’au cœur souhaite valoriser dans l’Yonne les cultures d’Afrique, par le biais du cinéma et de différents aspects de la création artistique : musique, littérature, conférences, théâtre, danse, peinture et sculpture, jeux, etc…
Cette manifestation est également l’occasion de valoriser la ville d’Auxerre, l’Yonne et la Bourgogne en France, par la richesse du programme et la variété des intervenants.

Des auteurs, des dessinateurs de bandes dessinées, des réalisateurs de longs-métrages ou documentaires… Principalement à Auxerre, la seconde édition du festival Afrik’au cœur met en lumière différentes facettes de la richesse de l’Afrique jusqu’au 24 novembre.

«  Cette seconde édition est foisonnante et ambitieuse » estime son président, André Hulnet.

Une quarantaine de manifestations sont prévues pour appréhender l’Afrique dans toute sa richesse. Une invitation à la curiosité !
Afrik’au cœur crée donc l’évènement autour des cultures africaines contemporaines.

Et voici le message que Roukiata Ouedraogo, la marraine de ce festival Afrik’ au cœur 2018 nous délivre lors de sa brillante allocution au cours de l’inauguration à la Mjc St-Pierre d’Auxerre :


«  Ce festival m’a touché parce qu’il est pluridisciplinaire et ouvert sur d’autres cultures. Et, puisqu’on est dans une période de fermeture des frontières et des esprits, tout ce qui va dans le sens d’une ouverture doit être soutenue…L’Art ne peut pas stopper la destruction ni la violence. Un artiste, avec son pinceau ou sa guitare ou ses textes ne peut pas stopper un type avec un fusil. Par contre, ce que l’on peut dire, c’est que l’Art est le signe de la bonne santé d’une société et inversement, quand la culture recule, c’est le symptôme de la mauvaise santé d’une société. Il n’y a pas d’Art ni de culture sans ledit signe d’une société effondrée .
Tant que nous sommes là, nous les artistes, et que nous pouvons nous exprimer librement, c’est que malgré les difficultés sociales, il y a de l’espoir.
Mais, il faut être toujours vigilant, car, quand la culture recule, c’est la barbarie qui avance.
Donc, ensemble, on peut faire avancer les choses. »

Merouan Mokaddem

 

Exposition à la MJC

 

Le défilé de qualité au Skénét'eau à Monéteau

 



  L'inauguration à la MJC des 31 événements organisés à Auxerre